[Aventure RP] Le Canard se Déchaîne

Dwimbar avait le baron en ligne de mire, il gonfla les joues et prononça un "wouuuuf" long et sifflant comme si la charge avait fait valser la tête de sa cible. Il baissa son arme et s'approcha de Petrus au comptoir. Il tendit le poing, index levé vers lui, pour qu'il lui mette une mousse de côté. Tout en regardant Eomergon et ses deux stigmates aux tempes, il chuchota au répurgateur avec un sourire malicieux :
- Deux, en fait, mais la deuxième largement coupée avec de l'eau sinon y'en a qui vont pas finir la soirée...

Sigmaris avait encore mal aux oreilles, le nain lui avait crier mais sans se rendre compte qu'elle était juste devant lui. elle tentant de comprendre ce qui se passait. en écoutant la discussion, elle compris vite qu'il s'agissait d'accusations contre le bretonnien, mais que les accusations visaient aussi la confrérie. Elle n'avait pas prévu cela. le bretonnien aurait du se faire arreter et la confrérie aurait du être lavé de tous soupsons. Bien sur cela aurait porter quelque peu préjudice à sa réputation, mais bon, c'était un mal pour un bien, ce bretonnien était un bien plus grande menance pour eux. Elle avait aimé comploter dans le dos de tout le monde et accuser le bretonnien, et le fait que l'oncle corrompu de Dangorn se trouve dans les égouts n'avait été qu'une étrange coïncidence. Peut être avait il entendu parlé de la corruption de Dangorn. D'ailleur Sigmaris n'avait pas menti, Dangorn avait bien été touché par la marque de Tzeench, des Kislevites l'avait vu et s'étaient méfier de lui, mais à présent ils étaient morts et ils ne pouvaient témoigner contre lui.

enfin bref, elle aurait encore l'occasion de jouer un peu avec lui, avant que sa corruption ne parraisse au grand jour ou qu'il meurt sur le champs de bataille.

Elle chassa ces idées de la tête et se dirigea vers Thomrik. Elle lui tapota sur l'épaule
"dit donc mon PETIT, il faudrait peut être me montrer un peu de respect, tu manques vraiment de savoir vivre"

HRP : tout ceci se passe dans la tête de Sigmaris, il n'y a aucun moyen de savoir que c'est elle, et meme si vous le découvriez, un des employé de maison est près à se sacrifier pour Sigmaris. Donc vous ne savez rien de tout cela et vous n'en saurez jamais rien =D

Le répurgateur tourna la tête vers Dwimbar et appercu Sigmaris.

Tiens, ce n'est pas encore fini je pense, la situation peut encore tourner à l'acide.

Il fit signe à Tarv.

Deux bière, mais légères finalement, il va falloir éviter de bafouiller.

Puis il reprit la discussion.

Oui, j'y pense, avec un alliage à base de bronze, j'imagine que le poids des pistolets va considérablement augmenter.

Il reflechit et regarda sa main gauche bandée.

Il va falloir que je m'achete de nouveaux gants. En prennant un cuir très épais et très rigide et peut être en modifiant la crosse pour qu'elle repose en partie sur le poignet, ça permettra peut être de maintenir la maniabilité de l'arme. Un pistolet calibré et chambré normalement et un autre sur un modèle perce muraille, avec ça dans la vie on n'a besoin de rien d'autre. Si ça t'interesse, on pourra toujours faire des essais, qu'en dis-tu? A la tienne!

Tave arriva sur ses courtes jambes aux pieds poilus, portant deux bières pour Petrus et l'épée à une main et demie de Dangorn dans son fourreau, lui-même posé sur un plateau de service. Dangorn s'en saisit, remerciant à peine le pauvre Halfeling, et se l'attacha à sa taille (le fourreau, pas le Halfeling...). Il murmura quelque chose à l'oreille du serveur, qui haussa les épaules et alla servir les bières au répurgateur.

Voilà, maintenant il se sentait beaucoup mieux. Après cette brève interruption il continua de se faufiler vers Sigmaris pendant que ceux qui s'étaient énervés reprenaient lentement leur sang-froid.

Il arriva enfin derrière elle, le plus discrètement qu'il le pouvait, et chuchota dans son dos, de façon à ce que même Thomrik, qui était pourtant tout près, ne puisse pas bien entendre ce qu'il disait.

"Je ne fais pas ça pour tes beaux yeux, sale garce. Tu me le paieras un jour ou l'autre, et plus tôt que tu ne le penses. Maintenant regarde un peu la supériorité masculine."

Puis il s'éloigna un peu, et parla à voix forte :

"Herr Vonsmann, je crains fort qu'elle ne se soit enfuie dès que l'on a prononcé son nom, ce qui confirme le fait qu'elle était tout sauf innocente. Elle a dû se diriger vers les égoûts pour s'y cacher, comme tous ces cultistes que nous avons châtié tout à l'heure. Il y a une porte que vous n'avez pas gardé : celle de l'arrière-cour !"

Pendant ce temps, Tave avait fait ce que le chevalier lui avait demandé : il avait entrouvert la porte de derrière, et était allé dans l'arrière-cour pour ouvrir le portail qui donnait sur la ruelle proche. Enfin, il était allé aux écuries faire mine de s'occuper des montures, en bougonnant un peu car il n'aimait pas les chevaux, ce n'était pas son domaine.

Au mot "petit" prononcé par Sigmaris, le sang de Thomrik ne fit qu'un tour. Comme son marteau d'ailleurs. Le jeune Martelier fit tournoyer son arme autour de sa main, le plat du marteau passa au ras du menton de la noble.

"Tu vois, ma grande, c'est pas la taille qui compte c'est comment on s'en sert...

Et au cas où ta réponse serait du genre que je t'ai pas touché parce ma tête est plus proche du sol que la tienne, sache que j'avais encore bien 20 pouces de marge sur le manche de mon arme. Si tu tiens à ton joli minois ne t'avise pas de recommencer... Et j'espère bien que ce n'est pas toi la responsable de tout ce raffut. Remarque si jamais on a des doutes, t'es parti pour quelques heures de question à la mode fanatique, hehe ! Allez va t'asseoir, tu dois être fatiguée d'avoir fait tooouut ce chemin jusqu'a moi sans personne pour te porter..."

Après l'intervention de Dangorn, Thomrik reprit à son attention :

"Roooh tu gâches la partie la plus intéressante, Dangorn..."

rah c'est nain, ils sont amusant quand ils s'ennervent. Sigmaris voulu répondre à Thomrik mais Dangorn s'en mela.

"NON JE SUIS LA HERR VOSSMAN, Je suis Sigmaris Von Erckert, Fille du Baron D'Erckertshoffen et je m'indigne de ces paroles sans fondement" cria t'elle le plus force possible.
elle ne savait pas à quoi Dangorn jouait mais cela ne lui plaisait pas. Mais après tout, c'était son problème, s'était son hérésie, pas le sienne
se retournant vers Thomrik, elle lui répondit

"oh si mes pieds me font mal, je suis une femme tellement fragile, aurais tu l'obligeant de m'apporter une chaise afin que je me repose de tous ces efforts, oh ciel, que j'aimerais être un naine, que j'aimerais avoir les yeux au niveau des tables et peser cinq fois mon poid actuel, vous les nains êtes si forts, alors que je suis si faible"

après ce monologue plaintif, Sigmaris le nain avec un regard amusé

Dangorn voyant que Sigamris avait laissé passer sa seule chance de s'en sortir vivante, décida de ne plus lui en laisser aucune. Tant pis, l'OSM lui aura volé sa vengeance, mais quelque part est-ce qu'elle méritait de prendre ces risques ? Assurément que non.

"Diantre ! La voilà ! Je ne l'avais pas vue ! Hiork, Eomergon, venez, attrapons-la !"

"ELLE MENT COMME ELLE RESPIRE ! ELLE ESSAYE DE ME FAIRE DIRE DES CHOSES QUE JE N'AI POINT DITES !"

Dangorn ne voulait pas lâcher l'affaire. Il y avait trop en jeu : son honneur, sa vie...

ET PUIS QUOI ENCORE ? MEME SI TU NE MAVAIS PAS PARLER EN CES TERMES, IL N'EN DEMEURE PAS MOINS QUE TU T'ES APPROCHE DE MOI QUE TU M'AS TOUCHE L'EPAULE ET QUE TU T'ES ADRESSE A MOI, THOMRIK POURRA EN ATTESTER.

la cela devenait totalement groteste, ce bretonnien était soit un idiot, soit un aménisique soit un fou

Avant que les choses ne dégénèrent, Thomrik eut le temps juste le temps de glisser :

"Si tu veux je te les écrase comme ça t'auras vraiment mal, hehe !"

...

Après quelques éclats de voix, Sigmaris prit le jeune Nain à partie :

"Et maintenant, tu me demandes mon avis ! C'est la meilleure ça !", s'esclaffa le Martelier. Après avoir repris un ton neutre et solennel, il continua :

"La seule chose que je peux dire c'est qu'en effet, Dangorn s'est approché de Sigmaris. Parole de Nain. Quant à savoir ce qu'il a dit... C'est une autre histoire..."

HRP : Désolé Dangorn, je ne peux pas mentir là-dessus.

AHAH ! repris Sigmaris d'un ton théatrale en pointant Dangorn d'un gestion accusateur. Elle n'avait pas compris la gravité de la situation et se mit à appliquer ce qu'elle avait appris durant ses cours de théatres

"pourquoi Diantre ce bretonnien ment il ?
aurait il quelque chose à cacher ?
une personne innocente à accuser ?
ce bretonnien devriendrait il sénile ?

nulle explication à cette conduite ?
pourquoi cette remarque fortuite ?
Je ne vois qu'une seule explication !
cet homme est possédé par les démon !

Que Sigmar me protège !
du chaos et de son cortège !
mais grace à mon courage et à ma foi,
je sais que la lumière triomphera !

En avant fils de Sigmar,
brandissont bien haut notre étendard !
marchons vers notre destin
le sort du monde est entre nos mains

une fois sa prestation finie, Sigmaris afficha un regard satisfait
Ce n'était pas Digne d'un Detlef, mais elle n'était pas peu fière de son interprétation

"D'accord, tu veux la vérité, eh bien tu vas l'avoir.

Ces messieurs sont de l'Ordre du Saint Marteau, ça je crois que tu le savais. On a eu une petite discussion dans le bureau, et en recoupant tous les indices, j'en ai déduit que c'était toi qui avait lancé cette fausse accusation dans le journal. Ca ne peut être que toi, tu es en effet la seule qui a suffisamment de haine contre moi et qui en savait suffisamment sur ma famille. Et donc messire Vonsmann a voulu te voir, pour te parler.

Mais je me suis senti coupable de t'avoir livrée ainsi, après tout nous sommes toi et moi de la même confrérie. Tu as peut-être trahi ma confiance et tu as essayé de salir mon honneur, mais si je dois réclamer vengeance pour cela c'est seul que je le ferai. L'OSM n'a rien à voir là-dedans, et c'est pour cela que j'ai cru bon de les éloigner, mais tu n'en as fait qu'à ta tête, alors maintenant assume."

Puis, s'adressant à Hiork et Eomergon.

"Excusez-moi, messeigneurs, mais si vous l'interrogez, je vous demanderai humblement de la laisser en vie pour que je puisse la tuer en duel après qu'elle ait répondu à vos questions. En tout cas pour l'heure, je trouverais fort à propos d'aller dans les égoûts, comme j'ai essayé de vous le suggérer, pour traquer Mauldred avant qu'il ne s'enfuie hors de la ville. Nous avons peut-être encore le temps de le rattraper !"

Une fois la prestation de Sigmaris finie, Thomrik afficha un air dépité et pencha la tête vers le bas puis la secoua de gauche à droite. Tout en tirant une chaise pour se laisser tomber dessus, il se dit pour lui même en Khazalid :

"Pffff, qu'est-ce qui m'a fichu une femme pareille... Qu'est-ce que je fous ici, par Grimnir ??"

L'ordre du saint marteau ? Jamais entendu parlé. S'ils veulent m'interroger qu'ils le fasse, je répondrais à leurs questions mais en présence de membre du Manteau Blanc (pas sur, mais il me semble que c'est l'ordre le plus répandu). Mais Dangorn, mon petit paysan je n'ai rien à voir avec tout cela. N'as tu donc pas eu vent de la rumeur après l'embuscade ? D'après celle ci, un guerrier du Chaos t'aurais laissé la vie sauve après avoir fait quelque chose sur ton torse. Bien entendu, les kislevites témoins ont trépassés durant le siège de Karinka, et il n'y a plus de témoins directs, mais la rumeur s'est répandu dans les rangs. Tous les rescapés qui ne font pas parti de la Confrérie ont pu vendre cette information pour quelques pièces d'or. Ne m'accuse donc pas sans preuve. Ce n'est pas moi qui ai écrit cette lettre, ce n'est pas moi qui l'ai apportée au journal et cela j'en fais le serment sur l'honneur de ma famille. Si une telle action, j'aurai du mener, je t'aurais directement dénoncé aux répurgateurs, cela aurait été nettement plus rapide et tes chances d'en réchapper auraient été moindre de part la surprise. Cesse donc avec tes théories sans fondement, car il a toujours été aisé d'accuser sans la moindre preuve. Tu n'as toujours pas changé, je me demande combien de décénies seront necessaires avant qu'il ne te rentre un peu de plomb dans le crâne !

"Du plomb dans le crâne... est-ce une menace ? Je ne sais pas mieux que toi pourquoi ce guerrier maudit ne m'a pas achevé, mais il ne faut point demander à un chaotique de faire des choses logiques. En plus ça aurait été une mort honorable, c'est presque insultant qu'il m'ait dédaigné..."

Dangorn se frotta le menton, le sillon entre ses sourcils se creusa tandis qu'il réfléchissait, une action inhabituelle qu'il avait été obligé de faire trop souvent ces derniers temps.

"Enfin bref, je n'étais point au courant de ces rumeurs, en tout cas ça peut expliquer pourquoi il y a plus d'une personne qui croit en ce mensonge éhonté, et pourquoi Mauldred n'était pas le seul à avoir eu cette idée."

Le répurgateur manqua s'etouffer avec sa bière en entendant les interpellations. Completement ahuri par le comportement des officiers, il tenta de comprendre ce qui pouvait bien se passer.
Après avoir suivi les echanges, il se mit à reflechir.

Bon. De trois choses l'une. Soit ils sont cinglés.

Jaugeant la situation d'un coup d'oeil, cette hypothese lui sembla très probable.

Ou bien il s'agit d'une scene de ménage.

Il observa à nouveau les protagonistes et cette hypothese aussi lui sembla tenir debout.

Ou encore ce sont des cultistes.

Il aurait bien aimé que cette possibilité tienne la route, mais sa longue experience des interrogatoires et des buchers ne cadrait pas avec ces clowneries. Encore que, avec le chaos, on ne puisse jamais avoir de certitude.

Bah, laissons la situation se developper. On verra bien. Peut être les hystériques qui sont venus se donner en spectacle ont ils eu du nez en soupçonnant quelque chose. Mais je ne le sens pas trop.

Il replongea dans sa bière en suivant l'evolution de la situation avec gourmandise.

non ce n'est pas point une menace, mais une simple expression. elle signifit gagner en intelligence ou en sagesse, mais si tu insistes, on peut prendre l'expression au premier degré.

quand aux agissement de ce chaotique, je ne l'ai pas vu de mes propres yeux, il m'est donc impossible d'en parler, mais la rumeur et là et je ne l'ai pas lancée. Par contre, je dois avouer que c'est moi qui ai dit à cette prostitué que tu avais des nombreuses maladies vénériennes, et je ne m'en excuse pas.

Dwimbar plongea ses lèvres dans la mousse fraiche et ceci lui fit le plus grand bien. Il décala le boc rempli de bière coupée à l'eau vers le coin droit du comptoir et envoya une oeillade complice à Eomergon pour lui dire de venir se rafraichir. Vu la salive qu'il avait mitrailler sur Petrus, il le méritait bien son houblon.

-" En fait, il ne s'agit pas de concevoir une chambre entièrement en bronze car effectivement tu risques d'avoir les braies souvent collées aux chevilles. Par contre, insérer d'épaisses lamelles de bronze espacées d'un bon pouce comme une armature à la chambre, ça je pense que ca blinderait beaucoup plus ton arme contre tout risque d'explosion mais là encore il faut tester, il faut que l'on passe à la forge dès demain. On demandera l'avis de Ragnvald , Karak et Mordrep aussi, ils auront peut-être des idées".

Dwimbar regardait Dangorn et Sigmaris se livrer à un jeu curieux d'invectives et de suspicions. Cela amusait volontiers l'engingneur. Leurs diatribes enflammées lui rappelaient les meilleures pièces du bâteau-théatre de Middenheim. Ces deux-là avaient quand même l'art de se donner en spectacle. Le problème, c'est que les Sigmarites, ceux à qui il pouvait potentiellement rester une once de calme et de réserve, allaient vraiment y perdre leur "classique".
Dwimbar s'avouait lui-même qu'il n'y comprenait pas grand chose. Il trinqua avec Petrus et reprit de plus belle sur les bienfaits de la pyrite de fer comme igniteur concentré pour les petites armes de poing.

Sigmaris avait dépassé les bornes.

"QUOI ? C'est donc toi qui a dit à Roswitha que..."

Dangorn sembla se calmer d'un seul coup. Il adopta un ton faussement surpris.

"Hem, mais qui est cette Roswitha ? Je ne connais pas de Roswitha, d'ailleurs je ne connais aucune prostituée, que racontes-tu Sigmaris ?"

Bien sur, j'oublie que SIR Dangorn est noble chevalier bretonnien. qui ne connait aucun vice. Il est aussi pure que la dame du lac ...
De toute manière, jamais un Chevalier ne fréquenterais une fille de joie, jamais il ne s'enniverait jamais jusqu'à l'évanouissement et jamais au grand jamais il ne briserait un serment...

oh mais toi Dangorn, je viens de me rappeler que tu fais tout ça. Tu es sur d'etre un chevalier bretonnien ? tu es sure que ta paysanne de mère ne t'a pas menti pour te donner du courage et de l'ambition ?

oh tiens, je me rappelle de la fois où tu avais failli finir au lit avec un homme. Oh il s'en était fallu de peu, car dans un geste malencontreux, tu lui avait arraché sa péruque. Il avait l'air de tellement de plaire, et à vrai dire que l'avait choisi exprès pour toi mon petit paysan dépravé

Kendor, son épée à la main, affichait un visage aussi atterré que le reste de l'assemblée. D'un geste las, il rengaina son arme et se retourna pour faire quelques pas dans la rue.

-Bon, j'vais aller faire un tour moi hein...

Drugni ne quitta pas le baron du regard, s'il avait pu il l'aurait foudroyé du regard, mais il n'était pas pourvu de pareil pouvoir. Il s'arrêta net posa son marteau tête contre le parquet de l'auberge tout en toisant encore le répurgateur.

Hiork tenta vainement de faire baisser la tension, car venant comme un cheveu sur la soupe Sigmaris se révéla à tous et (re)commença sa prise de bec avec Dangorn. Jamais cette querelle ne finira t'elle se demanda t'il. Il balaya l'assemblée du regard et constata que les autres étaient tout aussi consternés que lui.

Le visage du vieux nain s'empourpra encore plus qu'il ne l'était déjà. Il lui fallait à présent rétablir l'ordre dans l'auberge sinon il ne pourrait plus rien contrôler.

"Honte sur vous deux idiots ! Brailla t'il. Je ne suis pas sur que vos chamailleries soient digne de la part d'officiers mercenaires ! Et encore moins de personnes se disant de sang noble ! Je devrais peut être laisser maître Vonsmann vous emporter avec eux ! Je vous conseil de vous taire sinon je ne prédit rien de bon pour vous deux !"

Le fondateur de l'OSM perdait patience. Plus le temps passait plus il commençait sincèrement douter de la santé mentale des mercenaires. Les deux officiers se querellaient présent, la dispute avait l'air d'origines sérieuses, mais prenait la forme d'une scène de ménage grotesque.
Le prêtre se passa nerveusement la main sur son visage et dans sa barbe, se la grattant machinalement.

On l'avait souvent pris pour un homme lent d'esprit, cause du temps qu'il mettait répondre par moment, préférant bien réfléchir comme on le lui avait appris plutôt que de bien parler. Il n'avait jamais vraiment souffert de cette réputation, paraître stupide peut être un gros avantage lorsqu'on sait l'utiliser.

Une idée lui vint. Il devait arriver calmer ses hommes, mais ne pouvait pas perdre la face opposé des mercenaires.

-Maître nain, commença-t-il l'adresse de Drugnalf, il semblerait que vos hommes soient en désaccords et leurs attitudes sont pour le moins troublantes.

Il sourit, d'un sourire mystérieux, très léger, signifiant néanmoins qu'il avait une idée derrière la tête.

-Je pense que vous ne pouvez pas contester ce fait.

Il se tourna vers Lusst, le regard d'abord brillant de haine, mais il s'adoucit et fit mine de lui parler normalement, sans animosité perceptible.

-Mon confrère s'est engagé à maintenir que les membres de votre confrérie sont sains ...du moins d'esprit. Je ne le contredirai donc pas d'avantage, car il doit savoir que si il a tort il en assumera les conséquences. Néanmoins, la situation est bien obscure à mes yeux. Le pêché a visiblement envahit les lieux. Vous avez tous ici manqué de piété et de plus manqué de respect envers des représentants Sigmarites, nous mentant et nous menaçant plusieurs reprise et pour cela, pénitence devra être faite. Bien des personne ont pu apprécier les bienfait d'un bûcher purificateur pour moins que ça, mon "confrère" ici présent pouvant en témoigner. Pour le moment, les évènements se précipitant nous devons agir sans tarder, mais n'oubliez pas que nous sommes l'autorité de Sigmar le Saint, la plus puissante après l'Empereur en ces terres, et nous n'oublions pas les offenses commises.

Il se tut quelques instants, comme pour peser l'impact de ses mots. Il avait parler d'une voix plate, monocorde et dure, sans manifester la moindre émotion. Aucune colère ne brillait dans ses yeux ni dans sa voix, il parlait comme si il estimait que ce qui devait être fait serait fait, pas par plaisir, pas par colère mais par nécessité.
Ainsi avait été toute sa vie, purifier, combattre, châtier, par nécessité, pour le Bien.

-Nous allons donc poursuivre ce Mauldred.

Il regarda en direction de Sigmaris.

-Je pense que notre entrevue avec elle peut attendre, qu'en pensez vous mes Frères?

Il continuait toujours à la regarder.