[Aventure RP] Le Canard se Déchaîne

"Dangorn de Castagne? Et qu'est-ce que vous lui voulez à Dangorn de Castagne?" Répondit le nain nonchalement alors que les nouveaux venus montraient de plus en plus d'hostilité. Drugni n'aimait pas ça et savait à présent que ses doutes étaient fondés. Il resta immobile, campé devant Hiork son regard sévère le toisant depuis le bas (^^), il était bien décidé à ne pas bouger d'un pouce.

Hiork regarda la nain sans véritable émotion visible. La vue de l'inquisiteur l'avait ébranlé et cela s'était ressenti, mais il avait à présent retrouvé tout son sang-froid. Il ne devait pas avoir la trentaine, mais il en paraissait beaucoup plus, avec sa barbe et son visage abîmé par la vie.

Ses mains se crispèrent légèrement lorsque le nain lui répondit avec ce ton nonchallant, mais il garda son calme.

-Vous le savez très bien. Si vous bande de filous est en plus un repère d'hérétiques, nous devons enquêter. Seul le bretonnien est en cause...pour le moment, il serait sage de ne pas envenimer la situation.

"Filous?! Hérétiques?! Humain je te prierai de surveiller ta langue dans mon auberge, je pourrais bien te faire payer cher de telles insinuations..."

Le visage de Drugni s'empourpra tandis que la moutarde lui montait au nez. Instinctivement sa main se rapprocha du manche de son marteau de forge. Il n'était pas loin de fulminer. Qu'un humain n'ayant pas plus d'un demi siècle au jugé vienne dans son auberge et soupçonne ses hommes d'être qu'une bande de filous et d'hérétiqes l'emplissait de rage.

Instinctivement, Hiork porta sa main droite dans son dos et la posa sur la garde de son lourd marteau de guerre. Si une rixe éclatait, les Frères allaient avoir du fil à retordre, il en était conscient, isl en étaient tous conscients, mais il savait qu'aucun des Frères ne fuirait. Il soupçonnait même certains d'entre de désirer ardemment qu'éclate un combat...
Lui savait garder la tête froide, l'OSM était voué à l'éradication du mal et la protection de l'Empire, si cet Ordre mourrait aujourd'hui alors il aurait échoué. Hiork ne voulait pas de cela.

Il sentait les Frères qui s'agitaient derrière lui sans pour autant savoir exactement ce qu'ils faisaient. Il les connaissait, ils avaient le sang chaud.

-Vous savez très bien que vous n'en ferez rien maître nain. Je ne suis pas sur que les autorités impériales apprécieraient beaucoup un bain de sang envers des serviteurs de Sigmar de la part de mercenaires.

Il avait prononcé ce dernier mot avec une pointe d'ironie.

-Nous ne voulons pas d'une confrontation. Vous savez très bien pourquoi nous recherchons ce bretonnien.

Il regarda le nain dans les yeux, sans aucune provocation mais d'un regard noir et impitoyable. Sa main droite tenait toujours fermement son marteau tandis que la gauche grattait machinalement sa barbe brune.

-Ou est-il?

Dwimbar observait la scène qui se tramait devant lui tout en continuant à peser et à ranger ses doses de poudre. Le ton semblait monter visiblement entre le Capitaine et ce qui semblait être le chef des sigmarites.
L'engingneur ne gardait pas spécialement de mauvais souvenirs des dévôts de Sigmar qu'il avaient rencontré. Le peuple des Nains était historiquement lié au destin du grand Dieu humain. Mais l'escouade qui venait de débarquer dans la taverne semblait tout droit sortie d'un ordre de templiers prêt à faire déferler une croisade contre des hérétiques, dans le sang, la terreur, les cris et le fracas des armes. Et ces gens là en général - Dwimbar en avait connu certains lorsqu'il avait participé à la reconstruction d'Erengrade sur le front dans le nord-est de l'empire - ne faisaient pas dans la dentelle.
Tout en pensant, Dwimbar regardait le colosse posté à côté du chef des sigmarites.

- "Celui-là, c'est le genre de montagne à aligner de suite, d'une balle ou d'une charge, net, entre les deux yeux ou dans la bouche. Sinon, ça risque de faire très très mal" songea-t-il.

Dwimbar en profita pour faire glisser son arquebuse posé contre la table dans sa main droite, sans se baisser. Tout en faisant semblant de calculer le poids d'une balance. Il plaça une petite sacoche de poudre sur son genou droit et chercha délicatement une balle dans sa gibecière, accrochée au montant de sa chaise.
Pour rien au monde, il n'aurait tiré sur un sigmarite mais ils cherchaient visiblement Dangorn de Castagne. Tout ce raffut de bigotteries clinquantes était sans doute lié à cet article paru dans l'Empire Zeitung, à cet inquisiteur Lust et surtout à la dernière nuit passée. Le grand chevalier bretonnien avait-il des choses à se reprocher ? Drugnalf ne semblait pas d'une humeur particulièrement heureuse... L'ambiance était particulièrement lourde et pesante

"Vous êtes bien sur de vous maître Vonsmann... Surveillez votre langage et tout ira bien, sinon je me verrais dans l'obligeance de vous mettre à ma hauteur pour qu'on puisse parler face à face."

Drugni était bien plus petit que son homologue, dépassant à peine la taille d'un adolescent humain, mais comme tout nain il était fortement charpenté avec des épaules larges, les bras solides et un ventre qui avait tendance à retomber au dessus de sa ceinture. Il portait aussi des cicatrices qui ne faisaient qu'accentuer la rudesse de ses traits.

Il reprenait peu à peu ses esprits et tentait de réfrener son accés de colère. Il n'avait aucun intérêt à ce qu'une bagarre éclate dans la taverne, il imaginait mal avoir à expliquer à Urvan pourquoi il ne restait plus que des ruines fumantes en lieu et place de la taverne (^^).

Mais pour autant il ne voulait pas lacher prise devant le maître de l'OSM et ne bougerait donc pas d'un pouce.

Erwyn regarda Hiork et le nain un instant, dès que le nain lui dit qu'il allait le mettre à sa hauteur, il partit d'un rire qui au fure et à mesure se fit cinglant puis il applaudit en direction du nain.

- Je vois que vous avez un sens très développé de l'humour Maître nain, mais pensez vous réellement que nous sommes là pour rire ? son visage redevint sérieux et son regard se posa sur Drugnalf.- "VOUS" répondez à la question "ET" tout se passera pour le mieux !

il savait, tout comme Hiork, l'OSM aurait du mal à s'en sortir s'il y avait grabuge mais le ton employé par le nain l'avait profondément fait sortir de ses gonds, qui croyait il être, lui qui hébergeait un hérétique, un suppot du chaos !!!

"Humain tu crois faire la loi dans ma taverne ?! Rabroua t'il Erwynn sans ménagement et sans même lui adresser un regard. J'étais déjà en train de chasser l'orque alors que ton père n'était qu'une lueur dans l'oeil de ton grand père et que celui-ci tétait le sein de sa mère. Retournes dans le rang et je tacherai d'oublier ton manque de discernement !"

Rolehammer était écœuré par l'affligeant spectacle qui s'offrait à lui : Tous ces nains... en un même lieu, et au beau milieu de l'Empire... La vision d'un des serviteurs de l'Eglise ne pouvait qu'accentuer son dégoût.

Quoiqu'il en soit, il resta en retrait, les mains sur ses pistolets, tout en scrutant l'ingénieur au fond de la salle.

" Je me ferais bien un duel ! " pensa-t-il.

Thomrik ne tenait plus en place, les propos du colosse l'avaient énervé au plus haut point... C'est pourtant sur un ton monocorde et on ne peut plus calme qu'il s'adressait à lui.

"Hum hum...", tous les regards se tournèrent alors vers le Nain. Thomrik jouait tranquillement avec son marteau maintenant. "Ton dieu a peut-être sauvé un de nos Ancêtres mais je te rappelle que nous lui avons offert l'arme la plus puissante de notre Monde encore aujourd'hui. Sans Ghal Maraz, ton Empire n'aurait jamais existé. Douze autres armes que nous avons faites forger pour tes dirigeants corrompus jusqu'a la moelle par l'argent et le pouvoir, ont peut-être fait perdre plus d'un siècle à notre plus talentueux Seigneur des Runes. J'ai fini mon cours d'Histoire, vous pouvez y aller, Chef. Je vous laisse la partie sur Dangorn." Thomrik avait bien insisté sur la première syllabe du prénom de son compagnon. Il détestait que l'on déforme les noms.

"Ah si, une dernière chose, je n'ai jamais vu d'humain aussi grand et massif que toi à part ceux qui sont loin au Nord..."

Le regard de Drugni se fixa sur Eomergon et le temps d'un instant tout failli bien dégénérer, mais le vieux capitaine n'était pas prompt à s'emporter si facilement devant des paroles belliqueuses. Il fixa le prêtre et rumina quelques mots en Khazalid dans sa barbe. Puis Thomrik prit la parole pour rectifier certains faits historiques et l'invita à apporter les précisions nécessaires quand à l'affaire sur Dangorn.

"Humain tu es soit d'un courage exemplaire, soit totalement fou, sois sur qu'en d'autres circonstances ta cervelle tapisserait déjà les murs de la taverne mais pour l'heure vous vous fourvoyez totalement au sujet de Dangorn."

Il prit un instant pour s'éclaircir la gorge.

"Ce papier paru il y a peu à l'encontre du gamin n'est que tissu de mensonges, pour sur ! Nous avons mené notre enquête et s'il y avait eu le moindre soupçon sur Dangorn, il pendrait déjà au bout d'une corde."

Il fit une pause et alla se saisir de sa chope encore posée sur la table et en bu une gorgée.

"J'ai foi en mes hommes comme vous pouvez avoir foi en votre Saint Patron et tout ce qui a été écrit dans ces pages n'a eu pour unique but que de semer la zizanie dans nos rangs. Voyez-vous qu'en agissant ainsi et en nous opposant nous ne faisons que servir les dieux de la ruine ou votre foi vous rend t'elle aveugle?"

A cet instant il remarqua que l'un des hommes était bel et bien aveugle et fut quelque peu gêné.

"L'homme qui a commis ce forfait courre toujours et peut agir en toute impunité car vos dirigeants sont bien trop corrompus ou obsédés par le pouvoir pour s'en rendre compte. Si vous voulez gagner cette bataille il vous faudra faire bloc avec nous."

Il tendit alors la main vers Hiork Vonsmann et le fixa droit dans les yeux.

Hiork avait été débordé par les évènements, tout le monde s'exprimait et le ton montait. Il était lui-même un homme très orgueilleux, prompt à s'emporter, mais il savait que ça serait mauvais choix en ce jour.

Lorsque Thomrik prononça ses derniers mots en faisant référence aux Nordiques, Hiork craint qu'Eomergon ne tienne plus, mais le chef des mercenaires avait de nouveau pris la parole et se sparoles plus douces cette fois ci.

Hiork sourit, d'un sourire triste et sinistre.

-Sachez, tous ici présents, que notre seul dirigeant est Sigmar.

Il décocha un regard empli de haine et de mépris à l'inquisiteur.

-Nous sommes de votre avis concernant ceux de son epsèce... Corromption, déchéance, impureté...

Il finit sa phrase en marmonnant d'incompréhensibles mots. Il sembalit fulminait, ce sujet le mettant dans un état difficlement controlable. Sa main se crispa sur son marteau tandis qu'il ne lachait pas du regard le représentant de l'Eglise. Ses machoires se crispèrent et ses mains devinrent blanches de crispation.

Dans un effort, il s'arracha de la vision de l'Inquisiteur et se reconcentra sur le nain, calmant ainsi ses ardeurs. Le nain lui tendait la main et proférait des paroles d'alliance en quelque sorte.
Hiork fut prit de cour. Il ne ferait pas d'alliances, jamais, ete ncore moins avec des mercenaires, mais comment pouvait-il refuser cette main tendue sans déclencher une catastrophe diplomatique? Si il agissait mal, jamais ils ne polurraient voir le Dangorn en question.

Dans un gestz qu'il espérait amical, il posa sa main gauche sur l'épaule droite du nain après avoir rangé la lettre.

-Maître nain, vous comprendrez que nous ne pouvons pas croire vos mots sans avoir preuve. L'accusation est grave, nous sommes venus de notre krak et nous ne pouvons pas partir sans avoir entretenu le mercenaire.

Il se tut quelques intants et parut perplexe, come si il cherchait ses mots.

-Laissez nous le voir. Si il n'a vraiment rien à se reprocher alors vous n'avez aucune raison de nous emêcher de nous entretenir avec lui.

- Je suis là ! clama Dangorn d'une voix forte à travers son heaume. Il est étonnant que vous n'ayez pas reconnu plus tôt mon blason, car je ne le cachais pourtant pas, ajouta-t-il en ajustant son tabard aux couleurs de Castagne.

- C'est vous qui osez me traiter d'adorateur des Puissances Noires ? Alors que nous venons de démanteler l'immonde machination de ceux qui conspiraient et se livraient à des rituels indécents dans les égoûts ?

Lust toussa, signifiant qu'il voulait parler.

- J'aimerais dire une chose aux templiers du Saint Marteau : je pensais comme vous, au début, que ce Dangorn était une menace pour l'Empire, et je suis même allé plus loin en extrapolant cela à toute la Confrérie des Mercenaires du Reikland. Je suis tombé sur eux par hasard, alors qu'ils sortaient de l'Imprimerie Impériale, cherchant sûrement à connaître le nom du journaliste de l'Empire Zeitung responsable de l'article en question. Alors je les ai suivi en filature, prenant avec moi une escorte parmi les plus dévoués serviteurs de l'Ordre - du moins c'est ce que je croyais. J'ai eu une double surprise en découvrant que l'une de mes recrues, pourtant connue de longue date comme une féroce ennemie de la corruption, faisait partie de la secte du Chaos que nous avons neutralisé. J'ai été forcé d'agir de concert avec ces mercenaires, devant l'évidence que je faisais erreur : ils ont combattu nos ennemis avec la même foi qui nous anime, vous et moi. Et cela m'a permis de découvrir que même la Sainte Inquisition était rongée par la corruption. Je connais l'histoire de votre Ordre, et je sais que c'était ce que vous pensiez dès le départ. Vous aviez raison. Mais à propos de cet homme et de ses confrères, vous vous trompez. Allez-vous enfin nous lire la lettre que je vous ai donné ?

Hiork avait regardé l'inquisiteur comme si il était un serpent. Une grimace de dégout s'était dessiné sur son visage au fure et à mesure que le prêtre parlait. La rage recommençait à envahir le Grand Maître.

*Je ne dois pas me laisser submerger par mes sentiments, je ne serais pa digne de toi Ô Grand Sigmar.*

Hiork sourit, d'un sourire méprisant et moqueur à l'encontre de l'inquisiteur.

-Evidemment que j'avais raison!

Il fit une moue dédaigneuse mais il relacha son étreinte du marteau, laissant retomber doucement sa main à son côté. Il semblait toujours crispé néanmoins.

-Je le clame haut et fort, l'Eglise Sigmarite n'est qu'un ramassis d'escros avilis et corrompus. Qu'ets ce qui me dit que vous même n'êtes pas encore aussi répugnant et pervertis que ceux que vous dénoncez.

Il saisit la lettre et la secoua avec exaspération.

-Et que vient faire cette lettre dans cette histoire!

Sans plus attendre, il l'ouvrit, sans pour autant lacher l'inquisiteur des yeux, puis il la lut silencieusement. Il secoua la tête puis le relut. Au bout d'un moment qui parut être une éternité, il regarda enfin la salle silencieuse.

-C'est une lettre du rédacteur en chef de l'Empire Zeitung. Il a renvoyé u rédacteur accusant de Castagne mais il a quand même publié un article sur lui, un article envoyé par un anonyme.

Il secoua la tête et sourit.

-Ce qui nous fait donc deux personnes accusant ce cher bretonnien... Tout de même étrange ne trouvez-vous pas?

Il regarda Dangorn de son regard perçant et attendit une réponse de celui-ci.

- Que voulez-vous, quand on devient une menace pour un certain groupe de personnes elles n'hésitent pas à faire circuler des rumeurs. Au moins une de ces deux personnes qui m'accusent était un cultiste du Chaos... Ca laisse supposer des choses sur la seconde.

Dangorn se défendait comme il le pouvait, il n'était pas préparé aux révélations qui étaient sur la lettre trouvée par l'inquisiteur.

La situation s'enlisait, chacun des opposants restant campé sur ses positions. Hiork réfléchissait à toute vitesse, il savait qu'il ne risquerait un affrontement direct qu'en dernier recours, mais comment faire autrement?

-Cela est certain bretonnien. A présent que vous avez cessé de vous cacher, je propose que nous parlions en comité restreint de tout cela. Nous ne pouvons laisser ainsi cette affaire non résolue.

Rolehammer avait assisté à ce cours d'histoire sans manifester plus d'intérêt que cela. Cette discussion n'amènerait rien, il s'en rendait de plus en plus compte : D'une part son groupe était probablement inférieur en nombre et d'autre part ses frères et lui se trouvaient au beau milieu de l'antre de ces débauchés... Leurs chances dans un combat étaient minces et leurs chances d'obtenir Dangorn l'étaient encore plus, jamais ces têtus de nains ne cèderaient quoi que se soit.

Rolehammer fumait nerveusement tout en observant le chevalier impérial qui posait tel un jeune fanfaron près de la porte. Il s'approcha de Hiork et lui parla doucement à l'oreille, tout en prenant bien soin pour que les vieux tympans de Drugnalf puissent tout de même entendre.

" Hiork, regarde ce chevalier derrière... Il a eut un geste obscène envers toi... Nous avons demandé à ces hérétiques de nous prêter Dangorn quelques temps mais la parole des mots ne nous servira à rien ici. Leur refus de nous le livrer équivaut à des aveux... Ouvertement ! Laissons parler le fouet... Un autre jour. Partons tant que nous le pouvons toujours, ouais... "

Titubant maladroitement Alana s’approcha de la taverne du squig boiteux.
Arrivée au seuil de la porte, sur lequel se tenait Kendor, elle leva la main et toqua plusieurs fois contre l’armure du Reiksguard avant de se rendre contre que ce n’était pas sur du bois qu’elle frappait mais de la plate.

_Que… Kendor ? Mais quelle idée tu as eu de te déguiser en porte, toi ?
Demanda l’elfe d’une voix cotonneuse tout en fixant sur le chevalier un regard éteint.
Hum… Non, oublie ce que j’ai dit… Et d’abord, c’est quoi tout ce monde devant ? Qu’est ce qui se passe ici ?

_Dangorn ? Fouet ? Répéta l’elfe en entendant le baron Rolehammer. Ah ! Je vois c’est encore une de vos soirées spéciale… Bah, sans moi. Laisse moi passer s’il te plait…