[BG] Aaranis Laeradras, un Elfe parmi les Nains

Aaranis était assis à une table de bois, son Lion de Guerre couché à ses pieds. Il savourait une Bugman XXXX dans une chope qui aurait mieux convenu à un Nain. Il faisait au moins 2,10 mètres.

L'Elfe était équipé d'une lourde cuirasse couvertes de décorations naines, il portait un heaume conique décoré et une touffe de crins dépassait du sommet. Sur la table était posée sa hache. Une œuvre d'art de Gromril et de bois blanc. L'arme faisait bien 1,50 mètre. Sous sa cuirasse, une robe couvrait le corps sauf les jambes. Elle était renforcée de cuir et de fer à certains endroits, comme aux biceps et aux cuisses.

Il reposa sa chope et commença son histoire:

"Je me nomme Aaranis Laeradras, et la bestiole à mes pieds, c'est Elrhondir. J'ai quitté Chrace très jeune, juste après avoir tué mon Lion Blanc. j'avais environ 30 ans... Quand j'étais gosse, je ne suivais pas les cours de littérature et d'art, toutes ces choses là, vous voyez... C'est pas ça qui me sauverait la vie sur un champ de bataille. En revanche, j'excellais dans les cours d'armes, à la lance, et à l'arc. A la fin de mes études, je partais fréquemment couper du bois pour moi et chasser. Je vivais seul, en dehors de la ville. Mes parents avaient étés tués lors d'un raid de corsaires Druchiis."

Il crispa les mâchoires, visiblement furieux, mais poursuit calmement:

"Lors d'une partie de chasse, un gros chat qui avait pas l'air commode, un Lion, je crois, s'est mis en tête de me dévorer. Évidemment, je me suis défendu, et après un combat acharné mais bref, j'ai réussi à lui planter ma hache dans la gorge. Après ça, je l'ai dépecé, conscient que je pouvais revendiquer le titre de Lion Blanc. Mais, au lieu de ça, j'ai décidé de partir en voyage. J'ai embarqué pour Magritta, et de là, j'ai voyagé un peu partout dans le Vieux Monde. mais mon voyage s'est arrêté chez les Nains, dans une taverne dont je ne me souvient plus le nom. J'avais 60 ans."

Il tâcha de se remémorer les événements, et reprit lentement:

"Dès que je fut entré dans la taverne, tout le monde se tut. Tout le monde était tourné vers moi. Certains dégainèrent leur hache, prêts à combattre. Moi, je marchais tranquillement jusqu'au comptoir, et j'ai demandé une bière. Le tavernier a d'abord refusé, mais quand j'ai annoncé la tournée, tout le monde a changé d'avis. Après quelques minutes d'observation de leur part, l'un d'eux se risqua: "Qui est-tu, Elgi, et que viens-tu faire ici ?" Je lui ai raconté mon histoire et finalement, certains se méfièrent moins. Il appréciaient mon caractère bourru et mon adoration pour la bière".

L'Elfe but une longue gorgée de sa Bugman, et continua:

"J'entrepris le lendemain d'explorer ce village, Baraz-ak, je crois. Tout le monde me regardait avec stupeur, méfiance, curiosité, tous les regards étaient posés sur moi. Je parlais souvent avec des gens que je rencontrais, des commerçants, des gardes... J'ai passé plusieurs jours dans la ville, on a commencé à me connaître, on devenait moins méfiant, je me fit même un ami, Kraldir. Qu'Isha ai son âme... Un jour, une bande de pillards gobelins, très nombreuse, entreprit d'attaquer Baraz-ak. Le village ne disposait que d'un canon, cinq guerriers et 25 miliciens. Les gobelins étaient au moins une centaine. Je me joignit aux rangs, l'occasion de prouver ma bonne foi envers les derniers méfiants. Notre maigre ligne de défense s'installa, tandis que les gobelins commencèrent à charger. Je fut le premier à charger, Kraldir me suivit, puis tous les autres nains chargèrent dans un hurlement de rage. Jamais je n'avais fait une bataille de cette ampleur."

Il marqua une nouvelle pause et poursuivit:

"La bataille avait commencé, les gobelins étaient très nombreux, mais ma hache découpa quand même tout autour de moi dans un carnage aveugle. je vit 3 gobelins périr sous le boulet du canon nain, mais une volée de flèches abattit ses servants. Deux villageois reprirent le contrôle du canon. Beaucoup de nains tombèrent, sous une vague verte et ricanante. Je vit Kraldir tomber, criblé de trous dues aux flèches et aux lances. je n'eut pas le temps de le venger que le canon tira à cinq pieds de moi. Je fut éjecté, assommé. Quand je me suis réveillé, c'était sur le champ de bataille, entouré de morts, nains, gobelins, tous y étaient passés. Je tituba, sonné, dans le champ de bataille. je découvrit le corps de Kraldir. Je prit son corps et remonta le champ de bataille, découvrant des nains qui chantaient des requiems, enterrant leurs morts et notant leurs rancunes sur une longue liste. Une naine courut vers moi, c'était Brelda, la femme de Kraldir. J'ai couché son corps par terre et lui ai procuré des encouragements et des condoléances. Elle m'informa que j'étais le seul survivant de la bataille."

Un client versa une larme. Le Lion blanc le vit et enchaîna:

"Après avoir procédé à l'enterrement de tous les nains, j'ai décidé de prendre la liste avec moi et de partir vers Karaz-A-Karak, histoire d'inscrire les rancunes et de demander des renforts pour Baraz-ak. Je prit donc la route pour la forteresse. Je suis arrivé sans encombres, et je me suis dirigé vers le Livre des Rancunes. Un Nain m'arrêta net et me demanda ce que je voulait faire avec le Livre. Je lui ai donné la liste. Je vit dans ses yeux un regard attristé, et furieux. Il entra dans la salle, et je le vit sortir une heure plus tard, il m'affirma qu'il avait tout noté. Depuis, j'erre dans les forêts, les plaines et les montagnes, à la recherche de peaux-Vertes à exterminer, car j'ai des rancunes à assouvir, des camarades à venger, et de la vermine à éradiquer. Mais ma vie à basculé le jour où 2 nains sont arrivés dans l'auberge ou je logeais, portant une caisse massive. Ils se sont dirigés vers moi tout de suite, ont posés la caisse à mes pieds et tendus la main. Je leur ai donnés à chacun quelques pièces, et ils sont partis en grognant un remerciement. Une carte était accrochée, je l'ai prit et j'ai lu: "De la part d'un ami de Chrace". Quand j'ai ouvert la caisse, la surprise me coupa le souffle."

Il but de nouveau à sa chope puis repris:

"J'ai trouvé dans la caisse un lionceau, en train de manger de la viande séchée. Il a levé la tête et hérissé ses poils, montrant les dents. J'étais sidéré, car je ne connaissais personne de Chrace, et voir un Lion Blanc débarquer dans une auberge naine était loin d'être normal. J'ai approché doucement ma main, et à mon contact avec la tête de l'animal, le lion vint se loger dans mes bras, me léchant les mains et le visage. J'étais sur le point de pleurer, jamais je n'avais reçu de pareille affection que depuis ma plus pure enfance. J'ai décidé de le nommer Elrhonir, et depuis, on ne se quitte plus. Il y avait également dans la caisse une hache elfique, un heaume de Lion Blanc et une cuirasse, le tout fait dans le plus pur Gromril. Les questions fusaient dans ma tête: qui m'avait envoyé ce lion ? Qui m'a envoyé ces armures, autre qu'un nain, étant donné la matière de l'équipement ? Je n'ai jamais su qui m'avait envoyé cela, mais ces cadeaux m'ont et me sont toujours utiles. J'ai dressé Elrhonir de toute ma volonté, combattu et voyagé avec lui. Jamais je n'ai aimé un être plus que lui."

L'Elfe but encore une lampée et caressa affectueusement son Lion:

[i]"Un jour, le destin m'a conduit jusqu'au Reikland, ayant décidé de quitter temporairement les montagnes de ma vie. J'y ai passé 202 ans, dans ces montagnes... J'ai rencontré des gens amicaux, au Reikland, j'ai bu avec eux, ri avec eux, combattu avec eux, et ils sont morts près de moi. Ce qui est moche, avec une vie d'Elfe ou de Nain, c'est que vos amis humains meurent de vieillesse, beaucoup trop tôt. A mon 312ème anniversaire, l'apocalypse régnait. Les Druchiis attaquaient Ulthuan en masse, les Peaux-Vertes - que Kurnus les maudissent ! - faisaient tomber les forteresses naines, et le Chaos envahissait l'Empire. C'est là que j'ai rencontré cette Confrérie. N'ayant pas les moyens et n'ayant plus d'amis en vie, j'ai donc décidé de les rejoindre, espérant pouvoir encore combattre aux côtés de frères d'armes, et me refaire les poches d'or et de sang. mes espérances étaient fondées, j'ai rencontré des mercenaires nains, elfes et humains, auxquels je peux combattre, ripailler et boire. j'ai enfin trouvé une vraie famille, avec lesquels je pourrait venger mes camarades de Baraz-ak, j'étais entré dans la Confrérie des Mercenaires du Reikland."

Aaranis Laeradras a écrit:

je décida

Citation :

J'embarqua

Citation :

je voyagea

Citation :

j'entra

Citation :

je marcha

Citation :

je demanda

Citation :

Je lui raconta

Tu as un petit problème avec la première personne du passé simple à ce que je vois Je sais que ce n'est pas un temps qu'on utilise à l'oral, mais à l'écrit c'est dommage parce que sans ça ton récit est très bien, mais tout de suite ça saute aux yeux.

Conjugaison du passé simple :

Je marchai
Tu marchas
Il marcha
Nous marchâmes
Vous marchâtes
Ils marchèrent

Voilà, il te suffit de corriger à chaque fois maintenant

Ouais je sais je suis excellent en orthographe mais pas en conjugaison

Sinon merci, je finirais peut-être aujourd'hui.

Et j'attends la suite avec grand intérêt

J'ai fait la suite, je fait la fin demain.

Histoire originale, un elfe qui boit de la bière parmi les nains

Par contre il y a quelque chose qui ne va pas dans les verbes conjugués du dernier paragraphe. Je te laisse corriger à nouveau J'ai vu que tu avais corrigé la première fois en remplaçant par du passé composé. C'est très bien aussi mais si tu veux moins te casser la tête tu peux seulement rajouter un simple "i" à la fin de "je demanda" pour que ça soit correct

J'avais pas envie de faire comme d'habitude un Elfe parfumé aux roses qui était bourré avec un verre de vin et qui connaissait plus en histoire et en littérature qu'en combat. Comme ça, ça me fait un Elfe unique !

Ah très bien, d'accord si tu veux le jouer comme ça. Je retire ce que j'ai dis.

Qu' as tu contre les elfes éféminé qui vomissent dès qu'ils boivent la moindre boisson alcoolisé, qui se baladent en robe, fuient et se contente de faire de la magie einnnn ? Non mais on a tous besoin d'elfe comme moi pour perpétuer la tradition....

Sinon sympa ton écriture, ça se lite vite et simplement, ça change, hem hem !

Mauldred a écrit:

Conjugaison du passé simple :

Je marchai
Tu marchas
Il marcha
Nous marchions
Vous marchiez
Ils marchèrent

Ca c'est de l'imparfait, au passé simple ça donne plutôt ça :
-Nous marchâmes
-Vous marchâtes

Ah la la, ces bretonniens...

Arf, exact.

Comme quoi nul n'est parfait ou dirais-je même : tout le monde est imparfait ! Mouarf !

Sigmar, délivre-nous des blagues moisies...

Rhooo la belle bande de mécréants que voila !

Sinon, pour Aaranis, j'ai adoré ton texte. Il se lit très bien, c'est super immersif, et épique quand il faut.

Félicitations !

Tu as vraiment 12 ans ? c'est vraiment toi qui as écrit ça ?
Bon à part le pb des conjugaisons, il y a des idées sympas ! ^^
Essaye peut-être d'écrire des romans warhammer au lieu de jouer aux mmo !

Figure-toi que j'en ai eu l'idée... Mais j'ai vite abandonné. Peut-être que je réessayerai...

Dwimbar dit vrai, tu as un bon potentiel, j'ai rarement vu quelqu'un d'aussi jeune écrire aussi bien.

BG terminé ! A lire dès à présent chez votre libraire si celui-ci est encore vivant !