[WAR] La Taverne

Le nain parcourait les ruelles depuis un certain temps quand il s’arrêtât devant un établissement qui ressemblait fort à une auberge, il parcouru des yeux l’ensemble du bâtiment, comme pour se faire une idée de l’endroit dans lequel il allait entrer.

De la musique se faisait entendre ainsi que des grosses voix et des bruits de verre qui s’entrechoquaient ou qui se brisaient.

L’inconnu prit une profonde bouffée d’air frais et entra dans la Taverne, car c’est bien d’une taverne qu’il s’agissait !

Dans la salle une grande animation régnait, des hommes, des nains et quelques elfes étaient présent, et parlaient, buvaient en chantant parfois.
Il y avait quelques guitares, qui produisaient des bruits…pas très musicaux.

Il retira son capuchon qui était d’un bleu azur et le visage du nain apparu enfin, il avait une longue barbe rousse qui lui arrivait jusqu’aux genoux environ, à la hauteur de la poitrine elle se séparait en deux grandes tresses toutes les deux couverte d’anneaux et de bijoux.
Son visage ne laissait paraître aucune émotion, il ne souriait guère et ne fronçait pas les sourcils pour autant.

Il était vêtu d’une tunique de cuir assez abimé, d’un pantalon qui s’accordait avec la tunique, son capuchon menait à une cape du même bleu qui descendait jusqu’au sol. Ses bottes étaient d’un marron très foncé, couverte de terre humide ; il laissait des grosses traces derrière lui en marchant.

Dans son dos on pouvait voir un bouclier et à sa ceinture un marteau qui semblait de grande valeur. Quelques personnes dans la salle l’observèrent un temps, puis retournèrent à leurs discussions respectives.

Le nain s’avança jusqu’au bar, grimpa sur une chaise et déposa son sac et son bouclier à ses pieds. Il attendit que le patron veuille bien lui demander ce qu’il voulait boire pour commander une bonne bière bien fraîche. Il en profita pour réserver une chambre, et content d’avoir trouvé un endroit ou dormir, commença à boire comme seul un nain pouvait le faire.


[HRP]Voilà bon je commence dans une taverne, c’est classique je sais mais il faut bien commencer par quelque chose, peut être plus tard de plus grandes aventures, je l’espère. [/HRP].

Alors que le nain entamait sa vingt-septième chopine, un humain lui tapota sur l'épaule. Le nain, légèrement émêché par l'alcool mais encore plein de réflexes fulgurants, fit volte-face tout en se mettant debout sur son tabouret pour être à la hauteur de son adversaire.

L'humain n'évita d'être assommé que de justesse, le poing puissant du nain dérapant sur l'espallière de l'homme alors qu'un instant plus tôt sa tête se trouvait à cet endroit.

Il devait avoir dans les 23 ans, était albinos, avec les peau pâle, les yeux d'un bleu-gris assez clair, et portait ses cheveux blancs assez long sur ses épaules. Il était vêtu d'une cotte de mailles avec des espallières d'acier et un tabard bicolore bleu et noir rehaussé d'une grande fleur de lys blanche brodée sur le torse. La longue poignée de son épée à deux mains dépassait du col de sa cape de voyage grise.

L'homme recula, essayant de protéger son visage avec son avant-bras.

- Arrête Ankor ! C'est moi ! Dangorn de Castagne, de la Confrérie des Mercenaires du Reikland ! Tu ne me reconnais pas ?

Le nain, toujours debout sur son tabouret dévisagea l’humain, l’homme connaissant son nom…il chercha dans sa mémoire, de longues secondes passèrent, et d’un seul coup le nain s’écria :

« - Dangorn de Castagne mon vieil ami ! Comment sa me fait plaisir de te revoir ! Aller viens donc t’asseoir que je t’offre une chopine vieux brigand, et je te pris de m’excusé pour ce qui viens d’arriver mais tu sais ce que c’est…la bière tout sa, je me contrôle plus trop héhé. »

Les deux amis discutèrent pendant un bon bout de temps, plusieurs personnes étaient déjà partit et il ne restait plus grand monde dans la Taverne.
On voyait bien que les deux étaient heureux de se revoir, surtout le nain apparemment qui était remplie de joie de voir un confrère, cela faisait déjà quelques temps qu’il était partit pour un travail, loin dans l’EST.

Les amis discutèrent jusque tard dans la nuit, se racontant, blagues, aventures…
Puis ayant bien mérité une bonne nuit de sommeil, Barrberousse laissa son ami et monta se coucher, celui-ci prit une chambre et quelques minutes après son compagnon pour dormir quelques heures.

Le nain sursauta, il avait fait un affreux cauchemar et s’était réveillé en sursaut. Il s’habilla rapidement, descendit les escaliers quatre à quatre et arriva dans la pièce principal de la Taverne, alors il vit son ami Dangorn assis, en train de manger des œufs aux lards, le nain sourit et alla vers la table du mercenaire, il commanda un petit déjeuner au patron et entama la discussion avec l’humain :

« - Alors l’ami que fais tu dans la région ? »

Dangorn finit sa bouchée et s'essuya la bouche avec un pan de la nappe qui recouvrait la table avant de répondre à Barrberousse.

- Moi ? Eh bien, avec mon escuyer Martin nous avons ouï une histoire. C'est une histoire qui est assez connue dans l'Empire et dans les royaumes des Nains, mais chez nous en Bretonnie nous n'en avions guère eu vent. Bref, nous sommes en route pour les montagnes du Bord du Monde.

Le nain, intrigué voulait en savoir plus, il but un coup et s'adressa à son compagnon :

" - Je connais beaucoup d'histoires, mais pourrais tu me donner plus de précision sur celle-ci ? Au fait comment va ton escuyer Martin et aurais-je l'occasion de le voir avant que tu partes ? "

- Si tu veux voir Martin il est à l'escurie en ce moment, il s'occupe de Patapon et de son cheval. Il n'aime pas beaucoup l'ambiance des tavernes. C'est quelque chose que j'ai du mal à comprendre chez lui mais bon... Ah oui, l'histoire dont je t'ai parlé, eh bien tu dois déjà la connaître j'imagine, mais enfin passons. C'est la légende du... hem... ce n'est pas très prudent d'en parler ici, viens donc à l'extérieur.

Dangorn emmena Barrberousse au-dehors. Il lançait des regards suspicieux autour de lui, comme s'il ne voulait pas qu'une tierce personne l'écoute. Il chuchota tout bas :

- Eh bien... Voici l'histoire. La légende la plus connue concernant les crocs runiques est celle de l’épée de Solland, qui fut dérobé par Gorbad Griffe de fer, le plus grand chef de guerre orque du vieux monde. Cet impitoyable despote peau verte causa tant de destruction au Solland que la province ne s’en remit jamais. Le comte du Solland fut tué par Gorbad et le croc runique disparut. A cette époque tous les peuples du vieux monde envoyèrent des expéditions dans le but de retrouver cet artefact d’une puissance effarante, mais aucune ne revint.

Dangorn marqua une pause et regarda son interlocuteur dans les yeux pour capter toute l'attention du nain.

- Et nous, à notre tour, nous allons essayer de le retrouver.

[i] Barrberousse était de plus en plus intrigué à mesure que son ami Dangorn de Castagne l'informait sur " l'histoire ".
Quand l'humain eut terminé, Barrberousse maintenant mis au courant de la raison de la venue du mercenaire une idée lui vint à l'esprit et il la proposa au Bretonnien :

" -Dangorn de Castagne, mon vieil ami; ton histoire je l'ai entendu, j'ai toujours cru que c'était une légende que l'on raconte aux enfants lors des fêtes ou que les vieux racontent après avoir but quelques chopines mais maintenant que j'entend cette histoire sortir de ta bouche sur ce ton, je me dis qu'il y a peut être une part de vrai dans tout cela.
C'est pourquoi je voudrai t'accompagner, toi et ton fidèle escuyer Martin chercher cet artefact !

J'en ai assez de ces petits boulots de mercenaires, les escortes, les assasinats...et tout sa ! Maintenant tout ce qu'il pourra y avoir comme récompense je ne veux rien à part si cela te tient à coeur !
Maintenant c'est ton expédition et je ne veux rien décider, je me propose pour t'aider dans cette quête. Si il le faut, prends ton temps, moi pendant ce temps je vais voir Martin dans l'écurie.
A tout à l'heure vieux brigand ! "

Le nain s'en alla vers les écuries d'un pas rapide, car il avait hâte de retrouver Martin.

Dans l'écurie, les sacs de voyage se mêlaient aux sacs d'avoine. Martin passait sans relâche l'équipement à l'inventaire, couvertures et services en bois, vaste bric-à-brac hétéroclite d'affaires rassemblées à la hâte par le zélé Delatour. Au milieu de son chantier, celui-ci marmonnait, maussade, quelques paroles pessimistes sur une mission folle et un suicide.

- L'épée de Solland, l'épée de Solland, comme si nous étions de taille à récupérer une telle épée. Et quand on l'aurait, qu'en ferait-on ? On va se faire massacrer, voilà tout.

A côté d'une selle, sur une poutre horizontale, reposait une armure de mailles neuve et, par terre, une barbute en fer. Tout cet étalage d'objets divers, l'écuyer le tenait d'une de ses connaissances, l'arquebusier Hertzenger. Soudain, Martin remarqua le nain, releva sa tête à la chevelure noire en bataille et posa la main sur le pommeau de son épée.

- Ah, Ankor, je ne m'attendais pas à vous voir. Etes-vous au courant de la folie de monseigneur Dangorn ?

Sigmaris entra brusquement dans la taverne, elle était vétue d'une ravissante robe bleu sombre. Elle avait croisée Ankor en arrivant, celui l'avait regarder bizarement, cela était surment du à ce qu'elle portait

Bonjour Dangorn, que faites vous seul ici ?
Oh zut il y a plein de boue sur mes chaussures, il faut vraiment que je m'achete une tenue plus adaptée à un camps de mercenaire, j'avais oubliée que ce n'était pas aussi propre qu'une grande ville. Pfu si seulement ma mère ne m'avait pas obligé à renouveller toute ma garde robe, je n'aurais pas ce problème. Bref! J'espère que ma tenue ne vous dérange pas trop mais je n'avais vraiment rien d'autre à me mettre et je n'avais aucune envie de garder mon armure lourde. Au fait les armes sont autorisées ici ? car je ne quitte jamais mon arme

Elle se tourna pour montrer à Dangorn que son épée était dans son dos
hihi, je suis un mélange de guerrière et de jeune fille noble. D'ailleur j'ai d'autre armes sur moi, mais je ne vous les montrerais pas, mais je peux vous dire que je porte deux dagues, un pistolet ainsi que 4 poignards, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver.
Avez vous vu Dame Shandra ? j'aimerai bien discuter avec elle. Sinon savez vous si elle a un compagnon, car elle semble vouloir me marrier, mais qu'en est il pour elle ?

J'ai entendu dire que vous cherchiez le croc runique du solland, celui ci n'a t'il pas déja été retrouvé ?
puis-je m'assoir à votre table ?
excusez mon exitation mais je manque de sommeil

- Excusez-moi, Ankor, je dois aller à la cave pour les provisions.

Toujours grommellant, Martin sortit de l'écurie et arriva dans l'auberge, à temps pour entendre Sigmaris parler de son armement. Un bref instant, à la vue de cette robe bleue de princesse, l'écuyer se souvint de Cassandra, de la nuit froide et de l'obscurité au milieu de la pierre. Un autre souvenir, moins douloureux et moins fort, fut celui de Shandra lui faisant prendre un bain.

- Sigmaris, quel honneur pour nous de vous voir en si bel atour ! S'il n'y avait pas tant d'armes entre vos mains, je vous dirais raffinée. N'ayez crainte, quitter son arme est un crime dont le grand dieu Prudence nous préserve.

Puis, se tournant vers Dangorn, l'expression soudain plus froide.

- Les préparatifs seront achevés d'ici moins d'une heure. Avec votre permission, j'aimerais au préalable "me renseigner".

Cette expression, devenue coutume venant de Delatour, signifiait battre les quartiers des docks, les quartiers pauvres et marchands, afin de connaître des détails insignifiants autour d'un contrat, d'une personne ou d'une région. Seul Volkar, pour avoir une fois par hasard suivi Martin, savait où et chez que ce dernier trouvait ses informations, gardant pour lui ce secret notamment parce qu'il ne savait pas que c'en était un.

- Bonsoir dame Sigmaris, vous êtes ravissante. Vous pouvez vous joindre à ma table, il n'y a personne d'autre.

Tout en admirant les parures de son interlocutrice, Dangorn de Castagne se balançait sur les deux pieds arrières sa chaise. Lorsqu'elle pronoça les mots "croc runique", il se raidit et répondit à voix basse :

- Pour l'amour de la Dame du Lac, ne parlez pas si fort de cet objet en ce lieu, des oreilles indiscrètes pourraient nous entendre. En effet il n'a jamais été retrouvé jusqu'à présent, et si des brigands venaient à apprendre que nous partons à sa recherche, ils pourraient fort bien nous suivre pour nous le subtiliser une fois que nous l'aurions trouvé.

C'est alors que Martin entra, fit ses compliments à Sigmaris et demanda au chevalier la permission d'"aller se renseigner".

- Fais donc, Martin. Même si je préfère ne pas savoir où tu trouves tes renseignements, il faut avouer qu'ils nous sont utiles parfois... souvent... enfin je reconnais que jusqu'ici ils nous ont toujours été utiles.

Merci pour le compliment messieurs.

Sigmaris rougit à cause des compliments que l'on venait de lui faire. Elle regarda encore une fois ses chaussures toutes crottées et s'assit à la table de Dangorn

Mon ami il me semble que les deux crocs runiques sont à l'armurerie impérial d'Altdorf. Le croc runique du solland vu retrouvé par une expédition d'hommes et de nains dans la caverne d'une chimère, du moins c'est ce que j'ai lu dans un livre




/Hrp dans le livre d'armée de l'empire il y a écrit qu'ils sont à l'armurerie o_O

- Mince, vous en êtes certaine ? Tudieu, cela fait tomber à l'eau toute mon expédition...

Dangorn se massa le menton dans un air de réflexion intense.

- Ce n'est pas grave, nous irons donc chercher simplement le Graal en tuant quelques peaux-vertes au passage. A moins que nous trouvions une meilleure idée.

- A l'armurerie dites-vous ?

Le visage de Martin s'était soudain fendu d'un très large sourire et respirait la bonne humeur. Se promener en quête du Graal de taverne en taverne était autre chose que de se jeter dans les griffes d'un chef orque invincible.

- Notez, monseigneur, qu'une expédition pour récupérer ce "croc runique" est toujours possible... excusez-moi, j'ai à faire...

Là-dessus, profondément soulagé et réellement serein, l'écuyer quitta l'auberge, oubliant là provisions et voyage, en quête d'informations sur cette fameuse armurerie.

[HRP Je plaisante, bien sûr, même si un peu d'infiltration ne ferait pas de mal.
Dommage, j'aimais bien jouer ce pessimisme "on va droit au massacre", même si le rôle convient mieux à Hertzenger. HRP]

J'en suis quasiement sûre
par contre si vous voulez partir à la recherche d'un objet de valeur, j'ai fait tombé une bague dans forêt en arrivant. Heureusement il faisait nuit, je propose donc d'y aller dès le lever du jour.
n'est ce pas une bonne idée ?

Sigmaris afficha un sourire triomphateur

Le visage de Dangorn s'illumina soudain, comme il semblait avoir eu une idée de génie.

- J'ai trouvé ! Nous allons partir dès demain à l'aube en quête de la bague perdue de dame Sigmaris !

Il prit un air triomphateur.

- Dame Sigmaris, vous nous avez brillamment démontré vostre érudition en nous aidant à retrouver le Croc du Solland. Et puisque vous êtes impériale, vostre connaissance géographique des lieux probables de la chute de la bague que nous cherchons pourra nous être fort utile. Voulez-vous vous joindre à nous ?

Tout à coup un nain entra dans la pièce, il était sale, tout couvert de bout mais on pouvait remarquer que c'était un nain tueur de troll par sa coiffure et les tatouages qui ornaient son torse. Il était presque pas habillé : il avait de vielles bottes en cuir, et un pantalon tout déchiré. On aurait dit qu'il avait la rage. Il criait et se jetta sur Dangorn de Castagne. Il lui flanqua un gros coup de poings dans la machoir. Ce qui fit tomber Dangorn

Salaud de Dangorn, tu croyait pouvoir te débarasser de moi en me faisant picoler et partir en douce pour c'te fichu épée légendaire ? T'vas voir ce que je vais te faire.

Il donna quelques coups de poings dans l'armure de Dangorn de Castagne et la cabossait

Ca fait 3 jours que j'te suis comme si j'étais à la chasse au sanglier.

Yadaraf était tellement en colère qu'il n'avait même pas remarqué la présence de Sigmaris

Dangorn se releva en se protégeant derrière une chaise. Sa lèvre inférieure saignait.

- Yadaraf... Tu étais rond comme une queue de pelle à chaque halte que nous faisions, de plus tu voulais vendre l'épée runique une fois que nous l'aurions retrouvée. Cupide ! Ma seule volonté était de rendre cet artefact à qui de droit afin qu'il regagne sa place à l'Armurerie Impériale... Mais dame Sigmaris m'a appris que c'est déjà chose faite, il n'y a donc plus de raison de continuer cette querelle !

Ankor était rester un moment tout seul dans les écuries puis était allé faire un tour dans la rue avoisinant la Taverne quand il vit un nain plein de boue et ses habits en lambeaux entrer dans le bâtiment l'air furieux, quelques secondes après, des cris se firent entendre. Ankor saisi son marteau, et chargea dans la Taverne en criant :

" - Pour Mes terres, Le Roi et ma Patrie ! "

Quand il entra, tous les regards se figèrent sur lui, il remarqua Sigmaris qu'il n'avait pas reconnu dans cette robe, il fut rassuré en voyant son épée dans son dos, elle n'avait pas perdu de son charme. Il reconnu le nain furieux, c'était Yadaraf, qui était en train de frapper Sir Dangorn de Castagne. Les regards des inconnus de la salle lui importait guère, il s'avanca vers ses compagnons et s'excusa de ce malentendu. Il complimenta Sigmaris sur sa beauté qui n'avait pas changé et pris part à la discussion comme quoi ils devaient tous aller chercher un objet perdu par Dame Sigmaris. Le nain se rejouit à cette nouvelle :

- " Qu'attendons nous compagnons ? En route et que le lumière nous accompagne ! "

Bah oui je voulais la vendre, on allait pas perdre un si beau trésor.

Yadaraf se calma, se releva et tend la main à Dangorn pour qu'il l'aide à se relever

Sigmaris ?

Yadaraf se retourna et éclata de rire

Qu'est ce que tu fais dans cet acoutrement ? Tu veux séduire les Orques ?

Yadaraf arrêta subitement de rire lorsqu'il entendu parler de l'anneau. Tous ont convenu qu'ils allaient le chercher. Il sortirent de la taverne.

Il se vend cher cet anneau vous croyez ?

- C'est à dame Sigmaris de décider si elle veut le vendre et à quel prix, Yadaraf. Et pour l'heure, il fait nuit, je propose donc d'attendre l'aube. On y verra plus clair et la recherche en sera plus aisée.

Ankor Barrberousse proposa de se fixer des bougies sur la tête comme les mineurs nains pour partir à la recherche de la bague dans le noir, mais Sigmaris était fatiguée et de plus elle ne voulait pas partir sans s'être changée, ce qui était compréhensible.

Ils restèrent donc à l'auberge cette nuit-là, et au petit matin, après un petit déjeuner frugal, il se retrouvèrent au même endroit, prêts à partir.

Sigmaris se redressa lorsqu'elle entendit la remarque désobligeante de Yadaraf
Pardon mon petit bonhomme tu me parlais ?
elle était prête à se saisir d'une dague et d'un pistolet au cas ou le nain se jetterais sur elle, mais il n'en fut rien


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Après quelque chopine de biere Sigmaris alla se coucher et rejoignit la taverne un peu avant l'aube
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la fatique se lisait sur le visage de Sigmaris, mais elle était prête à partir à la recherche de sa bague , elle entra dans la taverne vetue de son armure et à sa grande suprise elle trouva Dangorn assit à une table
Je ne savais pas qu'une telle quête vous ferait lever si tot mon cher Dangorn, ne souffririez vous pas d'insomnie par hasard ?

Yadaraf était dans un coin de la taverne, il avait passé la nuit à boire de la bière et justement il en avait une dans la main

D'un air triste il dit :
J'aurais bien voulu d'un kreik666 mais rien à faire, dans ce fichu pat'lin, y connaissent pas c'qui est bon

Dame Sigmaris entra dans l'auberge et commença à parler à Dangorn.
Yadaraf se leva et monta vers les chambre

Il est temps d'aller réveiller Ankor et puis après Martin

Il ouvra la porte de la chambre d'Ankor Barrberousse et lui beugla dans les oreilles pour le réveiller

Debout ! On est partit !

Dangorn en effet ne semblait pas avoir beaucoup dormi.

- Bonjour, dame Sigmaris. Non, rassurez-vous, je ne suis guère souffrant. J'ai juste fait un cauchemar, et je n'ai point réussi à refermer l'oeil, voilà tout. Ensuite je suis sorti et je suis allé prié la Dame du Lac près de l'estang le plus proche, et je suis revenu il y a à peine une heure, quand le soleil s'est levé.

Puis Yadaraf se mit à ronchonner, lui non plus n'avait pas dormi puisqu'il avait passé toute la nuit à vider des fûts. Il alla réveiller Ankor Barrberousse.

La chambre de Martin, elle, était vide.

- Franco Miglietti, Wilfried Sonnenbach... même avec leur aide, ça semble impossible.

L'écuyer revenait des docks, une petite feuille de parchemin couverte et recouverte de notes à la main, après y avoir dormi au fond d'un entrepôt en compagnie de deux saoûlards sympathiques mais bruyants. Habitué cependant à cette rude vie, il ne montrait aucun signe de fatigue et au contraire pressait le pas afin de ne pas rater le réveil de Dangorn.
Grande fut sa surprise quand il entendit les beuglements de Yadaraf à l'étage et les deux chevaliers déjà debout et équipés.

- Déjà réveillé, monseigneur Dangorn ? Je vous sais fervent serviteur de la Dame, mais son service n'oblige pas de se lever si tôt pour partir en quête du Graal.

Dangorn eût tôt fait de lui expliquer la nouvelle quête, faisant esquisser un coin de sourire sur le visage de Martin.

- Quelle excellente initiative monseigneur, et quelle chevalerie à l'égard de cette damoiselle votre impériale consoeur que de lui venir en aide ! Le problème est épineux, comptez dès lors sur mon aide pour retrouver le précieux objet.

Le sourire de l'écuyer s'agrandit visiblement sur ces dernières paroles.