Voyage, voyage... [introduction du scénario de l'IRL 2008]

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C'est un fait, l'IRL de février 2008 apporche à grand pas. Avec elle se trame une grande aventure pour la guilde des Mercenaires du Reikland.

Ici, je vous propose de commencer cette aventure. Bien sur, que vous veniez ou non, vous avez le droit de participer. Il faudra cependant respecter quelques règles que voici :

1. Le rôle play est de rigueur. Tout ce que vous direz ou ferez aura une influence, d'une part sur les PNJ, d'autre part sur les évènements qui suivront. Ceci, de manière négative ou positive.

2. La présentation de vos perso se fera lors de votre premier post. Attention, pas plus de trois ligne.

3. Vos personnage ne sont pas des "kikoulol surpuissants". En vous jettant sur des gobelins ou en provoquant une bagarre de taverne, vous pouvez mourrir ou finir en prison. Vous sortirez donc du sénario.

4. La guilde a une organisation et des règles, respectez les.

5. Le nombre de post par jour est limité à UN SEUL par participant. Ceci pour faciliter la fluidité et permettre à tous de jouer.

6. Pour remplacer les lancés de dés, il vous faudra faire une description détaillée de votre action (comme dans Ambre). Le MJ jugera si la réalisation en est possible ou non.

7. Pour ce qui est de l'équipement, même chose que pour la règle 6.

8. Pour les actions de groupe ou propositions, vous inscrirez vos idées en italique, ce qui me permettera de ne pas les prendre en compte.

9. Tout ce qui est flood ou HRP sera automatiquement retiré du post.

10. Le premier qui sort une phrase du type : "Ah oui, mais page 358, paragraphe 2, ligne 8 du livre de règle, c'est pas écrit ce que tu dis !" Je le vire directement.

Bien, cette mise au point faite, passons au vif du sujet ,

Aller, c'est du sérieux là, on joue...On parlera, après.

Invité

Pour faciliter le suivi de l'histoire, mes posts seront en bleu. Par contre, laissez les votres en blanc, merci.

Vilain temps pour un jour d'hiver. au dehors de la taverne, une bise glaciale soufflait, faisant tinter de temps à autre les stalactites de glaces sur la goutière de l'auberge.
Les mercenaires vaquaient à leurs occupations, graissant leur armement, jouant aux cartes, ou se réchauffant simplement devant le feu. Tous se morfondaient, la neige n'étant pas propice aux affaires.
Une silouette passa devant la fenêtre, personne ne la remarqua, tant était le relachement de la guilde par cette saison. Le carillon de la porte, fit cependant sursautter les hommes d'arme. Un homme entra.
Vêtu d'un grand manteau, emmitouflé dans une écharpe et un large chapeau sur la tête, seuls ses yeux verts étaient visibles. Il se dirgirea vers le comptoir en se frottant les mains, pour les réchauffer. Urvan essuyait un verre en le lorgnant du coin de l'oeil.

- Vous sert quoi ? Fit-il d'un ton bourru.
- Un grog bien chaud tavernier. Dit l'homme en enlevant son couvre chef et ses gants. Savez-vous où je pourrai trouver un certain Drugni ?
- Qu'es'vous lui voulez? Grogna le nain. Les mercenaires autour tendirent l'oreille, sur le qui-vive.
L'homme rougit, il avait les traits dur et le teint bronzé des gens des montagnes.
- J'ai un message à son intention. Une missive urgente. Je me suis peut-être trompé d'auberge.
- Nan. C'est ici. L'est pas là pour le moment, prend une chaise, repose toi, il va revenir dans quelques minutes.
L'homme prit sa boisson et alla se poser sur une table vide, pas loin du feu et face à la salle. Son regard allait fugitivement d'un coin à l'autre de la pièce. il se mit à siroter son grog en faisant la grimace...

Petite précision, le PNJ est un PNJ, vous ne pouvez donc pas le faire réagir.
Une indication tout de même, il acceptera que vous veniez à sa table.

Alana était couverte de sueur, haletait sans arrêt et était la proie de nombreux tremblements. Elle était à jeun et en souffrait horriblement. Le sentiment de manque causé par la drogue prenait le pas sur sa raison, la poussant à faire des choses idiotes. Comme aller demander à un parfait inconnu si il avait de quoi la calmer, par exemple.

S’avançant jusqu'à la table de l’homme elle l’interrogea du regard. Comme il semblait consentir à la laisser s’asseoir elle prit place en face de lui.
D’une voix fébrile, l’elfe prit la parole.

"Hum… Bonjour… je me demandais… est ce que vous avez… non.
Euh… je… je veux dire… d’où... d'où venez vous ?"

En entendant le voyageur demander "un certain Drugni", Dangorn stoppa net ce qu'il était en train de faire. Il rangea dans un tiroir le parchemin qu'il était en train de lire, un très ancien document religieux illustré d'images pieuses de sœurs sigmarites légèrement vêtues voire complètement dénudées et peintes dans des positions qui semblaient étrangement peu appropriées à la prière, puis s'intéressa auditivement à la conversation entre Alana et le visiteur en faisant mine d'être soudainement captivé par les flammes qui vacillaient dans l'âtre.

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L'homme resta à fixer Alana, comme s'il n'avait jamais vu d'elfe. Il la laissa s'asseoir en rougissant. Il gratta sa barbe de trois jour et passa sa main dans ses cheveux chatains avant de lui répondre, d'une voix hésitante.

- Heu...Des montagnes...Des montagne grises !

Puis, voyant le regard de l'elfe qui louchait sur son verre :

- Vous voulez un verre Madame ?

Il fit signe à Tave qui passait entre les tables et lui passa commande. Le serveur revint vite avec un grog.

- Je m'appelle Hans Berket, et vous Madame ? Le montagnard rougit de plus belle. Que fais donc une aussi jolie taverne dans une si vilaine fille ? Heu, non, non, excusez moi, je voulais dire..Enfin, je disais...Heu, vous avez un nom ?

L'homme se frottait désormais les mains, non plus à cause du froid, mais à cause de la gêne que provoquait la présence de l'elfe.

Se prenant la tête entre ses mains l’elfe se mit à parler à voix basse, plus à elle-même qu’a l’humain.
- Montagnes grises… montagnes grises…
Le sud ? L’ouest ? Qu’est ce qu’il y a là bas…

La mercenaire sursauta lorsque Tave déposa le grog devant elle. Levant les yeux, elle sembla se rendre compte que Hans l’observait.

- Euh… Eälnaya. Répondit la guerrière fantôme en donnant, sans réfléchir, son nom elfique.
Je fais… je cherche… S’interrompant, Alana jeta autour d’elle un regard inquiet puis se pencha vers son interlocuteur.
Que… qu’est ce qu’il pousse dans vos montagnes ? Comme… plantes ! Je veux dire. Et… en avez-vous… ramené ?

Alors que l’embarras de l’humain le forçait à se frotter les mains, celui de l’elfe semblait lui commander de s’arracher les siennes.

Un elfe de belle taille et aux cheveux blonds, fin et élancé, descendit les escaliers menant aux chambres de l'auberge. Il était vêtu de mailles et portait une épée dans un fourreau dont la poignée de cuir blanc était visible.

Aelgar jeta un regard alentour, fit un signe pour saluer Dangorn et Alana et jeta un regard oblique au nouveau venu. Il commanda une tisane auprès du tavernier et alla s'assoir aux côtés du chevalier bretonnien.

"Ce type qui parle à Alana, il a l'air anxieux... Vous le connaissez?" lui murmura-t-il.

"Aucunement Aelgar." répondit le chevalier bretonnien en tournant la tête vers la discussion entre l'elfe et le nouveau venu.

"Et Alana se comporte estrangement. Ces herbes elfiques qu'elle prend sans arrest, cela n'a pas l'air de lui réussir", remarqua-t-il. "Il faudrait sans doute qu'elle demande conseil à un apothicaire de sa race."

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Hans sembla étonné de la question :
- De l'herbe ? On en avait bien un peu, pour les vaches avant que...Hans se passa une fois de plus la main dans les cheveux. Sinon, nous avons des pins, des forets entière! Ah et puis, l'herbe gri-gri, aussi. Je doit avoir quelques feuilles...L'homme sorti une petite bourse de l'intérieur de sa chemise et en sorti une petite masse verdâtre. On dit chez nous que ça porte bonheur d'en avoir une sur soit. Il séparra quelques feuilles de la boule. Tenez, Dame Ealnaya, gardez ceci avac vous.
Un sourire timide perça sur son visage, il se remit à rougir. Puis, voyant apparaitre Aelgar, il se pencha un peu vers Alana en baissant la voix :
- Excusez moi, madame, mais je pensais que c'était un refuge de... il hésita...un quartier général de nain. Je suis assez étonné d'en voir un seul. Vous êtes sur que Messire Drugni vit ici ? Mais je ne veux pas me montrer impertinent, c'est juste que le temps presse...

Le regard de l’elfe passa alternativement du visage de l’homme à l’herbe qu’elle tenait dans le creux de sa main.
- Porte chance… Répéta la mercenaire en passant ses doigts sur le végétal pour en apprécier la texture.
Se reprenant elle se redressa pour fixer de nouveau son attention sur Hans.

- Drugni ? Oui, il est le… capitaine, ici.
Mais les autres officiers… Se retournant, elle scruta les mercenaires présents dans la salle pour finalement s’arrêter sur l’un d’entre eux.
- Dangorn. Reprit Alana en désignant l’humain du doigt.

KarakAlaric descendit peu de temps après Aelgar. Vétu de son armure de cuir complete, de son inseparable fusil à lunette et les poches remplies de parchemins ou de fioles, il s'accoudat au comptoir et commanda rapidement une bière pour lui-meme ainsi que pour Dangorn et Aelgar, qu'il salua rapidement. Il apercut alors Alana, en pleine discussion avec un etranger. Elle tremblait d'une maniere qui ne lui était pas inconnu.
"Dites donc, mes amis, je n'ai pas vu quelqu'un trembler comme une feuille à ce point depuis que j'avais privé quelques Skavens de malepierres pendant quelques jours, pour voir les effets. Et bien, je crois que nous devrions aller lui parler, vous ne pensez pas" ?
Toutefois, le Nain continua tranquillement de siroter sa bière, prétant oreille de facon à ce qu'aucun mot de la conversation de l'elfe et de l'humain ne puisse lui echapper... Tout du moins essayait-il.

"Ne vous donnez point ceste peine, je viens à vous." fit Dangorn en voyant qu'Alana le montrait du doigt. Le chevalier vint s'asseoir à côté d'elle et de Hans, et c'est à ce dernier qu'il s'adressa.

"Enchanté messire, je me présente : Dangorn de Castagne. Je vous ai ouï parler de Drugnalf Skani, le nostre capitaine, hélas il n'est point là pour le moment. Nous sommes ses Mercenaires du Reikland. Y a-t-il une missive à lui transmectre, ou quelque chose que nous puissions faire pour votre aise en actendant son retour ?"

Voyant son officier prendre les devants, Aelgar resta aux cotés d'Alaric et le remercia pour la bière qu'il lui avait apporté en grimaçant.

"Messire Alaric, ne savez-vous donc pas que nous, elfes, nous n'aimons guère la bière brassée? Aussi délicieuse soit-elle à vos papilles de nain!" dit l'elfe en souriant. "Mais je vous remercie de l'attention. Prenez-la, je prendrai un peu de vin..."

Puis il continua d'observer Dangorn et le nouveau venu.

"Alana n'a pas l'air dans un état des plus sains. Encore son addiction qui la ronge..." déclara-t-il en secouant la tête tristement. "Quant à cet homme, j'espère que Dangorn en saura plus d'ici peu."

KarakAlaric répondit à la grimace de l'elfe en fesant lui aussi la moue.

"Aelgar, mon ami, je vous pensais different des autres elfes. J'imaginais vous aviez déja fait un premier pas vers la virilit... Enfin, vers la facon de vivre des nains et des humains. Et bien, ce n'est pas demain qu'on apprendra aux oreilles-pointus comment fabriquer fusil, sans vouloir vous vexer."

L'Alchimiste recentra son regard sur Dangorn, qui avait rejoins Alana et l'inconnu.

"Je ne sais pas pour vous, mais j'ai comme un mauvais pressentiment. Enfin, j'ai un mauvais pressentiment dès que je vois un inconnu un peu trop envahissant, ces temps-ci. Mais reconnaissez que l'instinct d'un Nain ne trompe jamais."

KarakAlaric repris une gorgée de sa bière, puis repoussa délicatement la seconde bière en direction d'Aelgar.

"Vous me feriez plaisir..."

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Hans plissa les yeux pour saisir ce que disait le bretonien. avec un sourire et cette fois sans rougir, il répondit:
- Je ne m'habituerai jamais à ce drôle d'accent des "gens de l'autre côté". Il en passait de temps en temps par chez nous, avant, toujours avec ce "parlé" étrange. J'ai bien une missive, mais je dois lui remettre en main propre. Mon maître me l'a expressément demandé. Je peux vous offrir un verre en attendant ? Madame, vous reprendrez quelque chose ?
Comme il tournait la tête, vers l'elfe, il se remis à rougir.

Alors qu'il commandait à nouveau, un ombre passa fugitivement la porte. Shandra fila vers le comptoir. Elle papota un peu avec Urvan, à voix basse, puis, se retournant vers la pièce, un coude toujours posé sur le comptoir, elle lança :
- Ah, y'a quelqu'un qui cherche Drugni, c'est pas le nain qui pionce dans le burreau juste derrière la porte ?

Devant le regard étonné de l'assistance, elle rajouta, avec son air hautain particulièrement agaçant, :
- Bein oui, y'a pas qu'une porte dans ce boui-boui...J'vous emmène mon p'tit monsieur ?

Hans se leva, régla la note, et suivit Shandra. Une demie-heure plus tard, celle-ci revint avec un air joyeux.
- Hauts les coeurs camarades, nous avons du travail !
- Drugni t'en a parlé ? Demanda Urvan
- Pas exactement...Enfin, tu sais, il parle toujours un peu fort...Dites, moi, qui sait ici, où se trouve la ville de Tavenfeld, dans les montagnes grises ? Et a combien de jours, en chevauchant, faut-il pour y aller ? Aux montagnes grises bien sur...Je parie que vous ne savez pas où est cette bourgade. Aller, on se bouge, faut organiser un convoi !
Shandra regarda Alana de travers
- Touah, cocote, faut arrêter de faire du gringue aux clients, il ne parle que de toi. Il est persuadé qu'on te maltraite...Remarque, ça serait pas un mal marmona l'humaine sur sa dernière phrase

Dangorn eut l'air joyeux.

"Sapristi ! Enfin de l'action ! Les Montagnes Grises, je savois comment y aller, dans le temps, par contre je n'ai nulle idée de l'emplacement de Tavenfeld. Il nous faudra donc trouver un guide dans un village proche des montagnes."

Puis, en voyant l'état pitoyable d'Alana :

"Ma chère, reprenez-vous, j'ay l'impression que vous vous laissez aller ces derniers temps. Vous devriez voir un médecin."

Aelgar sourit largement et leva son verre de vin.

"Oui, je commençais sérieusement à me demander si on allait avoir un peu de travail! Ça va nous faire du bien!"

L'elfe prit une rasade, fit la grimace et regarda autour de lui. Il se tint le front et réfléchit.

"Je suis passé par ces montagnes en venant de Bretonnie, mais je ne connais pas ce village... Oui, il nous faut un guide. Un chasseur par exemple qui connaitrait cette région. Ou peut-être des guides louent-ils leur services dans une ville comme Altdorf?"

Aelgar fit quelques pas de long en large, puis sembla être rattrapé par une autre réflexion.

"Je suis volontaire pour cette mission, au fait..."

Depuis un moment Alana contemplait l’herbe dans sa main d’un air de plus en plus sceptique.

- Mais… mais il s’est foutu de moi ! Ce Hans est un abrutit finit et… et je ne le draguais pas ! Je ne vais quand même pas me recouvrir d’un voile pour échanger deux mots.

La destination du contrat parvint enfin aux oreilles de l’elfe.
-Hein ? Quoi ? Les montagnes grises ?
Non ! Pas question ! Il n’y a rien là bas, mis à part ces forêts de pins et ce… ce truc. Dit elle en agitant l’herbe gri-gri.
Attendez… des forets ? Le mot "champignon" s'articula silencieusement sur les lèvres de la mercenaire et son regard s'illumina soudainement.
"Je viens !" S'écria t'elle.

Puis, se tournant vers Dangorn : Non, pas de médecin. L'air de la montagne suffira à me refaire une santé. Continua l'elfe d'un ton soudain guilleret.

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Ernst apparu dans l'encadrure de la porte.
- Shandra, le patron veut te parler.
- Ah! Ah! On sait qui va conduire cette mission...Fit cette dernière en partant avec un grand sourire.
Elle revint une demie-heure plus tard, l'air mécontent.
- Dangorn, tu prends la bande de larve qui traînasse dans cette salle et tu vas rue Basse chercher deux "colis". Attention, l'endroit est surveillé par le clan Mc Bernic.
- Et toi, tu n'y vas pas ? Demanda l'aubergiste en esuyant un verre.
- Nan, moi j'ai pour mission d'aller chercher des pots de confitures à la fraise pour notre "bon" chef. Shandra cracha amèrement sa dernière phrase et sorti en boudant dans la rue en marmonnant quelques insultes kazalides.

"Rue Basse... euh... d'accord."

Ca commençait mal. Dangorn se perdait déjà dans Altdorf quand Martin Delatour était avec lui, alors maintenant que celui-ci était reparti en Bretonnie il était complètement déboussolé quand il s'agissait de s'orienter dans les innombrables ruelles de la capitale impériale.

Il regarda tour à tour Alana, Aelgar et KarakAlaric.

"Bien... l'un de vous connoit le chemin ?"

"Non, mais ça semble être dans un quartier disons, populaire..."

L'elfe se prépara au périple en ajustant son fourreau à sa ceinture.

"Sur le chemin nous pourrons demander à un membre du guet de nous indiquer cette rue, ou même à des passants. A moins que quelqu'un ici possède un plan de la cité."

Il regarda Urvan et les autres pour voir si quelqu'un réagissait.

"Par contre, je ne sais pas de quoi parle Shandra quand elle dit que le quartier est surveillé par le clan Mc Bernic."

- Rue basse... rue basse... Ah ! Mais oui !
Je connais j'y suis souvent... euh... L'elfe eut soudain l'air très embarrassée.
Enfin, je veux dire que... je suis passé devant... quelquefois... mais de loin ! Et... et on ferais mieux de se dépêcher !

Se levant, l'elfe alla décrocher sa cape de voyage d'un porte manteau puis se précipita vers la porte.

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Dans la rue, la bise souflait. Le ciel était noir d'encre, sans doute neigerait-il encore cette nuit. Humrod, garde de nuit, sifflotait en faisant sa ronde. Tobias, son binome, regardait parout en essayant de percer les ombres. Les rues n'étaient pas calmes en ce moment, sans doute à cause de la famine qui courrait partout, rongeant les quartiers les plus démunis. Des rumeurs de peste apparaissaient même de ci-de là.
- hé tiens, r'garde, on dirait qu'ces bons a rien d'mercos sont au chaud c'soir... Lança Humrod à son collègue, commes ils passaient à quelques mètres de la taverne. On f'rait p'tet mieux d'se r'convertir, t'penses pô?
- Dis pô d'bétises. Faut bien j'raporte d'la monnaie à la fin du mois à la patrone...Ronchonna le co-équipier.
- Mouais, t'ptet' bien. J'imagine la tête d'la mienne si j'ramnais rien aux gosses...Bande de feignant quand même...D'la faute du gouvernement qui laisse faire, ça !
- C'bein vrai....
Les deux gardes s'abimèrent dans leur pensées un moment. Puis, Humrod se remit à siffloter à nouveau. Son collègue repris son inspection des rues. Ils passèrent devant la taverne, non sans jetter un coup d'oeil envieux au feu qui pétillait dedans. Puis, ils descendirent la rue, en suivant leur ronde.

"Très bien Alana, vous serez notre guide. Suivons-la Aelgar, mais... mais...

Le chevalier bretonnien se rendit compte que les deux elfes étaient déjà presque dehors. Il attacha en hâte son baudrier auquel était fixé le fourreau d'Hexflamme, et leur courut après en attrapant son heaume qui était sur le comptoir.

"...Eeeeh, attendez-moiiii !!!"

- Fait pas chaud… Souffla l’elfe en resserrant sa cape autour d’elle.

Elle attendit encore quelques instants quelques retardataires puis se mit en route. Elle adopta une allure réduite afin de ne pas attirer l’attention des mauvaises gens et de ne pas indisposer les nains et leurs petites jambes.

- Quelques minutes de marche, pas plus. En attendant si on pouvait en savoir plus sur la nature de ce colis… ça pourrais être utile. Dit Alana en coulant un regard implicite au responsable de la mission.