La compagnie du Feu Ronflant

(Bonjour à tous )

Une silhouette s'approchait, d'un pas sur et entraîné. Elle arborait un long manteau qui semblait toucher terre. Un chapeau ornait fièrement au dessus de sa tête, cependant la faible lueur du jour empêchait de voir ce mystérieux visage. Une bise suivie d'une pluie fine commençait à s'abattre sur les pavés. La silhouette fit éruption dans la bâtisse dont les inscriptions de l'enseigne semblaient s'être estomper avec le temps. La lourde porte grinça.
La silhouette se déshabillait sur le seuil de la porte et laissa tomber son long manteau sur ses hanches. Une jeune femme, le teint frais, l’œil sûr. Une fois son chapeau retiré elle s’empressait d’aller rejoindre les hommes qui la scrutaient au fond de la salle.
Elle ouvrait une cassette. Une lette semblait s’y trouver. D’une mains frêle et hésitante elle donna la lettre aux mercenaires, qui accoudé sur leurs chaises regardait attentivement cette charmante damoiselle.


Salutation !

Elle fit une courte pause.
Voici mes Seigneurs qui m’envoient vous quérir !
Mes seigneurs m’ont chargés de vous remettre ceci !
La jeune fille semblait déterminée.
Acceptez-vous de recevoir cette lettre ?
Elle laissait apparaître la lettre, le sceau semblait laisser apparaître un feu aux flammes stylisées.



HRP: je vous met en attendant l'adresse de notre forum aisni que le lien direct vers notre charte
http://feuronflant.superforum.fr/Les-Bureaux-c2/RPBureau-de-recrutement-f10/La-Charte-de-guilde-t19.htm

Enchanté jeune demoiselle, je me présente Drugnalf Morgrimsson Skani, mais on me connait sous le sobriquet de Drugni Brise-Squig. Je suis le capitaine des Mercenaires du Reikland.

*Le nain prit la lettre que lui tendait la jeune femme et la lu calmement*

Nous avons à faire à de nouveaux... "Alliés". Dans une période aussi troublée que la notre il est bon de savoir que les braves prennent les armes pour combattre.

*Drugni pose la lettre sur le comptoir et attrape sa chope qu'il vide d'un trait*

Ecoutez moi ma jeune amie... Vos seigneurs pourront compter sur notre aide mais en contre partie nous espérons pouvoir obtenir des émolutions de leur part. Nos services ne sont pas gratuits mais ils sont de qualité.

Enfin... Avant de reprendre la route pour aller porter la nouvelle à vos seigneurs venez donc boire une bière avec nous, celle là je vous l'offre!

*Enfin peut-être une nouvelle chance de prouver ma valeur à la Dame du Lac. Reste à savoir si ce sont de futurs clients, ou de simples voyageurs de passage.* pensa Dangorn en finissant son verre de vin. Quelque chose lui disait que cette ravissante jeune femme était plus dangereuse qu'elle n'en avait l'air, c'est pourquoi il ne l'aborda pas tout de suite.

Laconfir observa d'un coin de l oeil la dame avant de s en approcher:

Bonjour, madame, je me nomme Laconfir, diplomate en second de la confrérie des mercenaires du reikland. Je suppose que tous les renseignement sur votre "association" sont dans cette lettres, nous allons en prendre en connaissance, enfin notre chef d'abord, ensuite nous discuterons des possibilité mais tout employeur est le bienvenu en ces heures sombres. En attendant comme la dit notre chef, vous pouvez vous désaltérer comme vous le souhaitez dans notre humble établissement.

Alors que les mercenaires dînes autour du feu de leur campement, l'un d'eux indique d'un signe de la tête à ses compagnons qu'un individu est en approche.
Une ombre se dessine, marchant d'un pas lent vers la compagnie des mercenaires, long manteau descendant jusqu'aux chevilles, un grand chapeau presque noir comme couvre-chef, ainsi qu'une paire de bottes comprenant apparemment des pièces métalliques. Les mercenaires saisissent leurs armes et attendent l'individu, campés sur leurs positions.
Qu'est-ce qu'un répurgateur peut bien faire ici?

-Mercenaires de la Confrérie du Reikland je vous salue. Je suis Konrad von Hoeffer, Seigneur Cardinal de la Compagnie du Feu Ronflant, et l'on m'a fait part de vos réponses plutôt amicales envers notre proposition.
Cependant, j'ai noté qu'en tant que mercenaires, vous n'oeuvriez pour l'Ordre qu'en échange de récompenses, ne serait-ce que quelques couronnes d'or.

Le Seigneur Cardinal marque un temps d'arrêt, jaugeant ses interlocuteurs. Son visage est dur et fermé, et ses yeux semblent vident de toute émotion, mais reflètent cependant une détermination sans faille.

-Nous n'avons pas l'intention de devenir vos employeurs, la Compagnie du Feu Ronflant existe tout comme vous dans un but de soutien des peuples de l'Ordre. Cependant, afin que l'état de nos relations soient clairs, j'aimerais savoir si l'on peut compter sur vous en tant qu'allier si des évènements recquieraient que combattions côte à côte.
Si ce n'est pas le cas, veuillez nous éclairez sur vos intentions à notre égard, et le type de relation que vous souhaitez nourir.

Konrad von Hoeffer se tut, en attente de la réponse des mercenaires.

Une autre silhouette ce détacha au seuil de la porte.
Sa tête n'était pas caché comme son prédecesseur , l'homme était relativement jeune mais des symbole de maturitéet de viellesse ce faisait sentir sur cette tête sale , ses longs cheveux brun et gras ne semblait ne pas être lavés depuis des siècles.
Une triste chemise en cuir brun l'habillait , un poignard trônait fierement dans sa ceinture en tissu a côté d'une bourse pas assez remplie a son gout.

L'étranger s'avanca jusqu'à la table et fit une petite courbette.

_Hark pour vous servir... D'un coup d'oeil il balaya l'assemblée et repris sur un ton cynique et froid.
_Il parait qu'il y a des piecettes a amasser ici ?

Son visage n'exprimé aucune émotion.
Rien ne serait-ce qu'une souffrance trop grande ne pouvant contenir dans une seule âme.

Citation :

Cependant, afin que l'état de nos relations soient clairs, j'aimerais savoir si l'on peut compter sur vous en tant qu'allier si des évènements recquieraient que combattions côte à côte.

Une jeune femme vint se camper devant le répurgateur. Sans se démonter, elle planta ses yeux bleux et froids dans les siens et dit :

- Je rêve ou ce bonhomme est entrain de nous insulter ? Ecoute mon garçon, si tu veux nous employer va falloir changer de ton, on est pas tes larbins. Alors arrête tes manières de "monsieur la sombritude" et prouves nous que tu as de la monnaie. Après on discutera.

Laissant Konrad à sa place, mais sans vraiment lui tourner le dos, elle parla à Hark :

- Toi, si tu veux continuer à être mercenaire, il serait bien que tu apprennes à attendre les décisions de tes chefs avant de parler. Sinon, la porte est grande ouverte et tu vas faire ton marché ailleurs.

Et sur ces "douces" paroles, elle alla se servir une bière.

Konrad tourna les yeux vers la jeune femme, indifférent à ces paroles et au fait qu'elle semblait n'avoir rien compris à ce qu'il avait dit.[/code]

-Pourrais-je parler à votre chef Madame, peut-être comprendra-t-il mieux le sens de mes paroles.

/HRP Toute rencontre digne de ce nom se passe dans une auberge et pas un campement... Nan mais ho! :p HRP/

Drugni se passa négligement la main dans sa barbe, le répurgateur qui leur faisait face ne semblait pas se prendre pour n'importe qui. Il étouffa un petit ricanement quand Shandra intervint, cette humaine en avait dans le coffre et elle avait un caractère bien trempé.

-Mon cher ami, dit le nain en ponctuant ces paroles d'un geste de la main. Vous êtes venu dans notre auberge pour nous insulter?

Drugni descendit de son tabouret et vint se poster devant son interlocuteur. Ce dernier devait bien faire deux, trois têtes de plus mais le nain était bien plus massif que lui.

-J'ose imaginer que votre langue a fourché... Douter de la parole d'un nain est un acte grave, j'en connais qui sont reparti les pieds devant pour moins que ça.

Comme pour ponctuer ses paroles il passa distraitement la main sur le manche de son marteau.

-Si vous voulez entretenir des relations amicales avec nous il vous faudra être bien plus convaincant, parce que j'en ai connu des tas d'hommes qui croyant oeuvrer pour une grande cause nous ont tourné le dos... Ils ont tous fini six pieds sous terre ou dans l'estomac d'un troll!

Shandra n'avait pas perdu de vue le jeune homme insolent qui se nommait Hark.

- Tu vois gamin, mon chef c'est le monsieur qui vient de parler. Et tu sais quoi? Ma place c'est juste en dessous de lui, si on parle hiérarchie. Alors maintenant, si tu m'expliquais calmement ce que tu fais dans cette auberge avant qu'il ne me prenne l'envie de te découper en petits cubes...

La voix de la jeune femme était devenue très douce et légèrement sussurante. Ses yeux s'étaient plissés et son regard clair devenait plus orageux. Dans la pièce, les mercenaires s'éloignèrent de quelques pas.

Konrad baissa les yeux afin de regarder son nouvel interlocuteur, qui lui aussi semblait penser qu'il les avait insulté. Et des paroles de quel nain l'accusait-il d'avoir douté? Konrad commença à se demander si ces mercenaires étaient sains d'esprit.

-Hmm. Bonsoir Maitre nain. Si au moins je savais en quoi je vous ai insulté et de quel nain vous parlez, peut-être pourrais-je réagir d'une manière plus appropriée qui ne risquerait pas d'engendré une telle réaction de votre part... cependant étant donné que cela n'est pas le cas, je ne puis que vous exprimer mon inconpréhension vis à vis de la présente situation.

Le répurgateur marqua une pose, attendant une éventuelle réaction du nain. S'expliquerait-il, ou s'empourprerait-il à la manière des enfants impétueux?

L'homme sourit.
Bien qu'impresionnante , la jeune femme ne faisait pas du tout peur au repurgateur.

_Ma dame la hierarchie est importante je l'avoue mais vous n'avez aucun droit sur moi. Il sourit encore une fois , de son sourrire charmeur qui lui deformait bizzarement le visage. Je ne suis pas encore (il insista sur ce mot) dans votre confrérie.

Il lança un regard vague vers le nain et hocha la tête.
Puis repris de son même ton monotone.

_Je vais prendre une consomation , si vous voulez savoir plus a mon sujet , n'hesitez pas , je serais au comptoire.

-Douter du fait que l'on puisse compter sur nous est une insulte... Je suis de la vieille race et j'ai vu des choses mon jeune ami qu'une existence aussi courte que la votre ne permettrai pas de voir.

A cet instant Drugni sourit dévoilant les (quelques) dents qui lui manquaient.

-Enfin ne serait il pas plus censé de s'acquitter de quelques pièces d'or plutôt que d'aller en palabre... N'est ce pas mon ami...

Drugni fit un clin d'oeil à Konrad et se retourna vers Hark le fusillant du regard.

-Mon jeune ami... Il donna une tape au jeune homme. Si tu veux faire parti des notres il te faudra apprendre à retenir ta langue, surtout face à une officier de la confrérie.

L'homme acquieça et baissa les yeux sur son supérieur.

_Loin de moi était l'idée d'offenser quelqu'un , et si je l'est fait , je m'en excuse.

Il tendit une chope au nain et lui dit avec un sourrire appuyé.

_Alors , que pensez vous de ma proposition ? Pour ma part , je pense qu'on puisse faire de bonnes choses ensembles , c'est a vous de voir maître nain !

Konrad observa le nain et encaissa ses dires sans sourciller, si bien que l'on ne pouvait savoir si les paroles l'atteignaient outre mesure.

-Maître nain, je ne doute de rien, je ne connais que peu vos motivations et je viens donc m'en quérir. Suite à votre réponse lors de notre première initiative de vous contacter, on nous a informé que vous n'oeuvriez que pour de l'argent, ce que je peux concevoir. Seulement, si vous ne voyez pas d'autres alternatives, nous aurons du mal a entretenir autre chose que de simples relations de bonne entente. C'est pourquoi je le répète, maitre nain, que je viens à votre rencontre personnellement afin de connaitre vos réels souhaits.
Ceci dit, si vous n'êtes pas interessé, je peux toujours m'en retourner.


Le répurgateur resta campé devant le nain, impassible, cherchant uniquement à obtenir une réponse clair afin de réagir en conséquence.

Ankor remonta les escaliers de la cave avec un petit tonnelet, celui-ci lui appartenait et contenait une vieille bière qu'il avait totalement oublié depuis quelques mois...il allait se risquer à voir ce qu'elle était devenu.

En remontant il aperçu un impèrial à l'air étrange qui était en pleine conversation avec son chef. Il déposa le tonneau sur le comptoir et s'approcha des du nain pour entendre le reste de la conversation.

Pour faire savoir qu'il était là il lança :

" - Hey chef, me feriez vous l'honneur de goûter ma vieille bière avec moi ? Et si vous le voulez l'humain peut se joindre à nous...au fait bonsoir je me nomme Ankor Barrberousse à votre service. "

Alors il attendit la réaction de Drugni...

-Vas t'excuser devant la dame mon jeune ami ensuite j'y réfléchirais à ta proposition.

Drugni donna une tape au jeune homme, puis attrapa sa bière et la vida d'un trait. Il posa la chope vide sur une table à côté de lui et se retourna vers Konrad.

-Bon alors nous pouvons commencer à négocier? J'ai soif moi pas vous?

Konrad salua le nouvel arrivant d'un petit signe de la tête puis tourna de nouveau le regard vers le chef des mercenaires.

-Bien, commençons donc les négociations, je vous suis maitre nain.

[HRP]

Konrad von Hoeffer a écrit:

[i][...], je vous suis maitre nain.

Hé, on avait dis que l'on ne se moquait pas de la taille !!
[/HRP]

- Bienvenue à toi, Konrad ! Et pendant que tu te rapproche du bar, ravitaille donc la tablée !

Konrad tourna légèrement le regard vers le nouvel arrivant qui se permettait de le tutoyer. IL décida de ne ps relever et ne sourcilla point. Le répurgateur se tourna vers l'aubergiste et glissa sa main sous son long manteau. Konrad von Hoeffer en sorti une couronne d'or qui scintilla lorsqu'il l'a posa sur le comptoir dans un petit claquement.

-Bien, pouvons-nous entamer les négociations à présent?, fit-il en effleurant de ses doigts l'objet aux reflets d'or.

Comme tout nain Drugni avait ce qu'on appelle la fièvre de l'or et quand Konrad sorti cette pièce son regard fut de suite captivé. Il ne semblait même plus écouter son interlocuteur quand soudain il secoua la tête et sembla retrouver ses esprits.

"Urvan!!! Ramènes moi un tonnelet de ta meilleure bière, mon ami et moi nous avons soif, dit le nain en direction de son vieux compagnon.

-Grmblmblmmblmmblmmblmm! Grommela le tavernier nain en descendant à la cave."

Dangorn était l'un des seuls dans cette confrérie, à part peut-être Martin, à n'avoir cure de l'or en lui-même, mais la perspective de la boisson (et chacun sait que boire coûte cher) mit ses sens en éveil.

- L'avenir de nos relations avec le Feu Ronflant me semble florissant, tout compte fait !

Laconfir après avoir tout écouté prit la parole:

Je laisse à notre maître le soin des négociation, mais sachez tout de suite que nous ne travaillons pas gratuitement, en effet chacun a ses raisons, moi y compris, de rechercher fortune, même en ces temps troublé, je dirais même, surtout en ces temps troublé...
Il marque une pose.

Mais pour l heure restaurons nous, tavernier un thé !!...

Voyant les regard des gens autour de lui il reprit:

Je plaisantais, messire ankor, me permettriez vous de partager votre breuvage avec moi ?