Marxens Koënig, le Fléau du Chaos

Sur les flans des Montagnes Grises, perdue dans la forêt profonde, à l’écart même des petits sentiers de chasse, se tient une vielle ferme lépreuse. C’est la demeure d’Ernst Koënig, un rude bûcheron. Du moins, il l’était…

C’est là que naquit Marxens Koënig, dernier de la tribu des Koënig. Un enfant normal aurait-il dit. Il est bon de le signaler parce que ses dix frères et sœurs étaient, de ses propres mots, étranges…

Il ne connu jamais sa mère qui mourut lors de sa naissance. Etait-ce pour cela que ses frères et sœurs le traitaient avec autant de cruauté ? Non, mais parce qu’il était normal, lui. Il n’avait pas des membres mal placés, des yeux en moins ou en trop, des visages trop proche de l’animal… Ils le battaient, l’humiliaient, lui donnaient tous les travaux de force. Il avait tiré le soc de la charrue pour faire des sillons, fendu plus de bois dans une journée qu’un bûcheron professionnel en une semaine, puisé tant d’eau au puit qu’il se demandait comment il pouvait être encore plein. Bref, ils l’auraient tué s’il n’y avait eu le père. Ils le méprisaient, mais ils n’osaient encore aller contre ses ordres.

Celui-ci était un gros ivrogne, terrorisé par ses enfants monstrueux, ses « harpies » comme il les appelait. Mais il tenait à Marxens, car lui, il était sain. « Toi, t’es pas comme eux. T’es pas né comme elle l’a voulu, la vieille sorcière ! » Il lui raconta les horribles rites qu’elle l’obligeait à faire pour avoir ces créatures. « Elle avait fait un pacte avec des démons, avec le Chaos… » murmurait-il parfois. Marxens ne savait de quoi il parlait, mais il sentait que le Mal s’était installé dans les bois. « Tu sais ce que j’ai fait, Marx’, avant ta naissance ? J’ai glissé un médaillon sous son oreiller. C’était un médaillon avec une épée enflammée, enfin truc comme ça… Quand t’es né, qu’elle a vu qu’t’étais normal, elle est devenue verte de rage. Puis elle a trouvé le médaillon, elle est devenue folle et l’a jeté dans la cheminée. Mais sa colère l’a tuée avant qu’elle ait eue l’temps d’s’en prendre à toi, Marx’. » Et souvent il rajoutait : « J’crois qu’t’es béni… » et lui passait sa grosse main de bûcheron dans les cheveux.

Mais la « Horde », comme les appelait Marxens, devenait de jour en jour de plus en plus intenable. Ils avaient des réactions violentes même avec le père. « Y va falloir lever l’camps un jour ou l’autre, fils… » disait-il sans cesse. Mais l’alcool que lui donnait la « Horde » était un lien plus sûr que toutes les chaînes du monde… Marxens sentait le danger monter.

Un jour qu’il revenait d’avoir relever les pièges à lièvres, car la « Horde » ne faisait rien dans la ferme, il s’étonna de ne rien voir bouger. Il y avait toujours quelques-uns en train de vaquer à d’étranges tâches. Et là, elle semblait vide. Il se dirigea vers le bâtiment qui servait d’habitation. En entrant dans la pièce commune, il lâcha ses lièvres. La pièce était dévastée. Le père était là, étendu face contre terre. Marxens comprit immédiatement en voyant la hache encore profondément enfoncée dans son dos. Une rage froide le prit. Il sentit ses tempes sur le point d’exploser. Mais ce qui le fit chavirer c’est la poupée de chiffons, maculée de sang qu’il trouva à côté de la porte. Il retira la hache et l’œil flamboyant, il marcha à travers les bois.

Marxens connaissait bien la forêt, il l’avait arpenté en tout sens. Il devait nourrir son père et la « Horde » et pour cela, il savait chasser et suivre des pistes. Celle qu’il suivit le mena jusqu’à une clairière où se dressait un monolithe moussu. Une sombre clairière que les branches d’arbres n’osaient recouvrir, où les jeunes pousses y mourraient à coup sûr, où l’herbe même était devenue brune, comme frappée d’une étrange maladie. Et ils étaient tous là, les monstres. Mais ce qui attira l’œil de Marxens, c’est le petit corps aux vêtements ensanglantés accroché au monolithe. C’était un petit garçon, six ans maximum, un garçon ressemblant à Marxens…

La rage au cœur, il fondit sur la meute. Dans un premier temps, la « Horde » ne comprit pas ce qui se passait. Ce qui laissa le temps au jeune homme de décapiter un de ses frères, puis de trancher la jambe d’un autre. Plus que huit. La « Horde » se ressaisit, mais ce fut quand même l’anarchie. Si ses frères se jetèrent sur lui, armés de couteaux primitifs, ses sœurs s’enfuirent en hurlant. Marxens esquiva tant bien que mal les assauts sauvages des choses qui étaient ses frères. Ils étaient maladroits, plus habitués à s’attaquer à des proies moins rapides et robustes que lui. Les travaux d’esclaves avaient musclés son corps et la chasse aiguisé son habilité. Il répliqua donc et sans faire d’état d’âme. L’un mourut à moitié décapité, un autre se retrouva avec le sternum enfoncé et le dernier, blessé au bras droit et hurlant dans sa fuite, fut promptement rattrapé et achevé à coups de hache.

Mais ce n’était pas fini. Il restait les sœurs. Marxens revint à la ferme. Les pistes étaient formelles. Il les trouva toutes réunies dans la pièce qu’il avait quitté il y a peu. Elles se tenaient les unes aux autres. Elles le suppliaient, lui disaient qu’elles l’avait sauvé de la férocité des frères, qu’elles se repentaient de leur crime, qu’elles pourraient devenir plus que de simples sœurs pour lui maintenant qu’il était le dernier homme… Marxens sentit comme un charme envahir son esprit, l’engourdir mentalement. Mais le crissement de la pince d’écrevisse d’une d’entre elle le réveilla. Non, ce n’était pas des sœurs, ni des femmes, mais des horreurs sorties d’un ventre maudit. Il leva sa hache et s’approcha des choses qui étaient ses sœurs. Il y eu un cœur de hurlements, puis plus rien.

Marxens, baluchon à l’épaule, quitta sans se retourner les lieux de son enfance. Il avait creusé deux tombes, l’une pour son père, l’autre pour le petit corps de l’enfant. Il ne le connaissait pas, alors il écrivit « Marxens » sur la tombe. Puis après avoir entassé les corps des mutants dans le ferme, il y mit le feu. Le feu purificateur. Marxens sentit qu’il ne pourrait vivre tant que des choses comme ses frères et sœurs existeraient. Mais cela était un sentiment diffus, par encore bien compris.

Pour l’instant, Marxens marcherait jusqu’à la cité et puis, il laisserait l’aventure guider ses pas…

Voilà enfin les origines de Marxens !

Hum, enfance heureuse, bonne situation familiale, il a tout ce qu'il faut pour réussir dans la vie ce gamin !

Quelle ambiance ! Ca me fait un peu penser à cet excellent film qu'est La Colline a des Yeux.

Dangorn de Castagne a écrit:

Voilà enfin les origines de Marxens !

Euh, c'est le BG que j'avais déjà écris pour les Enfants de Solkan, sur MP, il y a des éons de ça. Donc, tu le connais déjà un peu. Non ?! Tu ne me lis jamais ??!! Mais pourquuuuuuuuuuuuuuuuuoooooooooiiiiiiiiiiii ???!!!

Dangorn de Castagne a écrit:

Quelle ambiance ! Ca me fait un peu penser à cet excellent film qu'est La Colline a des Yeux.

Hum... Y en a... Y en a...

Demön a écrit:

Dangorn de Castagne a écrit:

Voilà enfin les origines de Marxens !

Euh, c'est le BG que j'avais déjà écris pour les Enfants de Solkan, sur MP, il y a des éons de ça.

Ben c'était il y a des éons, justement, et quand je suis arrivé dans la CMR, les Enfants de Solkan avaient déjà presque tous disparu (je n'ai jamais connu le Templier Noir, à part récemment il a fait un petit coucou sur MP mais comme il a vu que c'était mort il s'est re-cassé).

Et puis j'avoue avoir eu un peu la flemme de déterrer tous les sujets poussiéreux parmi les dizaines de pages de sujets de la section RP sur MP. Mais tu as raison, je devrais l'avoir déjà lu, d'ailleurs il faudrait que je retourne plus souvent fouiller dans les archives de MP on tombe parfois sur des trucs sympatoches

Pour Marxens, Slaanesh ou Tzeench, c'est du pareil au même. Il n'a même pas conscience de l'existence d'un Chaos, de Dieux du Chaos, etc. Il ne vit que pour tuer ces horreurs qui hantent son enfance.

Marxens est un être simple, frustre même, sans imagination. Cela en fait un être difficile à corrompre et implacable dans ses actes.

Tu ne parles pas du marteau qu'a trouvé Marxens sur le corps calciné d'un étrange chevalier ?
Je me rappelle qu'on avait fait une petite histoire là-dessus sur le vieux forum de WOL... (rah, que de souvenirs !!!)

Pfff, c'est nul tout ça, j'espere qu'il n'y aura aucune suite...

Aki Ne'Dolo a écrit:

Pfff, c'est nul tout ça, j'espere qu'il n'y aura aucune suite...

C'est marrant, mais en lisant ça, je suis soulagé. Si elle n'apprécit pas, c'est que c'est bon ! Arf !

Demön a écrit:

Aki Ne'Dolo a écrit:

Pfff, c'est nul tout ça, j'espere qu'il n'y aura aucune suite...

C'est marrant, mais en lisant ça, je suis soulagé. Si elle n'apprécit pas, c'est que c'est bon ! Arf !

Tu veux dire part là que tout les autres BG sont pourri, je dis rien mais bon ça risque de pas plaire à certains....

oo lala, aki a eu un jour de glandouille alors elle a lu TOUT les Bg et elle essaie de sla péter et de nous forcer à recommencer à écrire et.... ça a marcher... zut

HAHAHA !


Tu m'as bien compris Laconfir :p mais helas il est deja trop tard pour toi


J'espere en pousser d'autres à finir leur BG xD


P.S : Rassure toi j'ai pas encore tout lu ^^

Moi j'aime ton histoire Demon. Juste que sa manque de detail, enfin je trouve, personnelement. Explique nous comment sont ils tous morts, avec les details, le nombres de coups de haches, les membres arraches, les parties du corps lacéré, enfin voila quoi, des détails .

Quoi je suis gore!!?? Non c'est pas possible, je serai au courant...

Tiens, j'avais pas vu ce message de notre assassin. Et bien, non, t'auras pas de détails. Un massacre, c'est privé !